Mécanique quantique
Théorie quantique des champs (QFT)
- Mathématiques
- Mécanique quantique
- Dualité onde-corpuscule
- Relativité
- Champs en physique
- Rappels de mécanique classique newtonienne
- Rappels de mécanique analytique
- Moments en mécanique quantique
- Nombres quantiques
- Postulats de la mécanique quantique
- Postulat I : principe de superposition
- Postulat II : principe de correspondance
ou description quantique d'une grandeur physique - Postulat III : principe de quantification
ou valeurs possibles d'une observable - Postulat IV : décomposition spectrale ou
interprétation probabiliste de la fonction d'onde - Postulat V : réduction du paquet d'onde
- Postulat VI : évolution temporelle de l'état quantique
- Principe d'incertitude
- Observables
- État quantique
- Fonction d'onde
- Symétries
- Modèle standard des particules
- Interactions fondamentales ou élémentaires
Un champ est la donnée, pour chaque point de l’espace, de la valeur d’une grandeur physique (température, vitesse, charge, masse, potentiel…).
Ce champ peut être :
- scalaire (température, pression...),
- vectoriel (vitesse des particules d'un fluide, champ électrique...),
- spinoriel, i.e. utilisant les spineurs et en particulier les spineurs de Dirac.
Cette classification repose sur les propriétés de transformations des champs sous l'action d'opérateurs associés aux groupes de symétries.
La théorie quantique des champs (cf. histoire et applications) est utilisée dans :
- l’électrodynamique quantique (QED),
- la chromodynamique quantique (QCD),
- la théorie électrofaible,
- le modèle standard des particules.
Champs quantiques
Vous pouvez suivre les calculs dans les notes de cours du professeur Mikhaïl Shaposhnikov de l'école polytechnique de Lausanne dans : champs quantiques relativistes.
Champs scalaires
Les champs scalaires, les plus simples du point de vue des transformations de Lorentz, sont associés à des particules de spin $0$, i.e. le spin du champ scalaire est nul, comme par exemple :
- le champ de Higgs qui donne une masse aux bosons de jauge W± et Z0 de l'interaction faible et aux fermions,
- le champ des pions, vecteurs de la force forte résiduelle.
Les champs scalaires sont censés :
- provoquer l'inflation, expansion accélérée de l'univers, aidant à résoudre le problème de l'horizon,
- essayer d'expliquer la constante cosmologique, introduite par Albert Einstein (1879-1955) pour expliquer un univers qui était alors perçu comme statique.
L'expansion de l'univers découvert en 1929 par Edwin Hubble (1889-1953) par le décalage dans le rouge fit dire à Einstein que c'était : « la plus grosse bêtise de sa vie. » Puis les travaux depuis 1990 l'ont remise au goût du jour.
- Elle pourrait être la forme la plus simple possible de l'énergie noire puisqu'elle est constante dans l'espace et le temps.
- Elle conduit au modèle standard actuel de cosmologie connu sous le nom de modèle Lambda-CDM (Lambda cold dark matter), Lambda ($\Lambda$) étant cette constante cosmologique, modèle qui explique de nombreuses observations cosmologiques réalisées à partir de 2016.
- Les champs scalaires non massifs (à longue distance) dans ce contexte sont appelés inflatons. Les champs scalaires massifs (c'est-à-dire à courte portée) utilisent les champs de Higgs.
Champs vectoriels
Les champs vectoriels, associés aux bosons de spin $1$1, sont employés dans de nombreux phénomènes :
- mécaniques comme pour l'énergie et la quantité de mouvement,
- électromagnétiques comme dans les équations de Maxwell.
Un champ tensoriel est une sorte de champ vectoriel, mais qui varie de point en point, i.e. on y associe un tenseur.
Un champ tensoriel d’ordre $n$ sera toujours un champ bosonique de spin entier $n$.
Un tenseur désigne un objet mathématique très général, qui décrit des relations linéaires entre des vecteurs géométriques, des scalaires et d'autres tenseurs.
- Dans le cadre de la relativité générale, le champ de gravitation est interprété comme une déformation de l'espace-temps exprimée à l'aide du tenseur de Ricci.
- On retrouve aussi les tenseurs dans la théorie tenseur-scalaire de Mordehai Milgrom.
Champs spinoriels
Un champ spinoriel, de spin $1/2$, est utilisé en mécanique quantique, notamment en ce qui concerne les particules atomiques nommés fermions, qui comprennent les quarks et les leptons.
Il utilise les spineurs, et en particulier les spineurs de Dirac qui sont des quadrivecteurs utilisés pour, par exemple :
- l'énergie impulsion,
- le moment cinétique,
- la charge électrique.
Renormalisation
Une renormalisation se rapporte à un ensemble de techniques utilisées pour prendre la limite du continu.
- Quand on décrit l'espace et le temps comme un continuum, certaines constructions statistiques et quantiques deviennent indéfinies.
- Pour les définir, il faut prendre des précautions pour passer à la limite.
La renormalisation détermine la façon de relier les paramètres de la théorie quand ces paramètres à grande échelle diffèrent de leur valeur à petite échelle.
La renormalisation a été initialement développée en électrodynamique quantique (QED), en vue d'interpréter des intégrales divergentes de la théorie des perturbations, puis généralisée à plusieurs domaines de physique et de mathématiques.
L'idée majeure de la renormalisation est de corriger le lagrangien original d'une théorie quantique des champs : on se sert de contretermes pour chaque divergence de graphe de Feynman qui code le développement perturbatif de la théorie.
- L'intersection entre trois lignes (vertex) est représentée par un point qui définit des quantités infinies qu'on trouve dans la théorie quantique des champs.
- Les particules qui sont créées dans la boucle ci-contre peuvent prendre une infinité de valeurs d’énergie et de quantité de mouvement (cf. article).
- On modifie les paramètres du lagrangien par des séries de contre-termes divergents. Les paramètres initiaux ne sont pas observables, par opposition aux quantités physiques, qui sont finies, et observables.
Diagrammes de Feynmann
Dans la théorie quantique des champs, les diagrammes de Feynman servent à calculer la probablité de l'interaction des particules qui apportent leur propagateur au taux de l'événement de diffusion décrit par le diagramme respectif.
Ce chapitre fait l'objet d'une page spéciale.
Moments en mécanique quantique
MathématiquesMécanique quantiqueDualité onde-corpusculeRelativité avant EinteinRelativité restreinte Champs en physique Mécanique newtonienneMécanique analytiqueMoments en mécanique quantiqueMoments angulairesMoments magnétiquesNombres quantiquesPostulats de la mécanique quantiquePrincipe d'incertitudeObservablesÉtat quantiqueFonction d'ondeÉquation de SchrödingerOrbitalesÉquation de DiracSpin-orbitalesCouplage spin-orbiteConfiguration électroniqueSymétriesGroupes de symétrieParité ou symétrie $\mathcal P$ Hélicité et chiralitéSymétries $\mathcal C$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal T$, $\mathcal C\mathcal P\mathcal T$Modèle standard des particules