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« Pour ma part, je suis hétérosexuel. Mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir.  »
Woody Allen
Documentation web
Les gonadotrophines (gonadotropines, gonadostimulines, hormones gonadotropes,
hormones gonadostimulantes) sont des hormones dont les cibles fonctionnelles
sont les gonades (ovaire et testicule).
Chez tous les Vertébrés, l'adénohypophyse - antéhypophyse ou hypophyse antérieure - sécrètent, par ses cellules gonadotropes, deux hormones appelées gonadotrophines adénohypophysaires :
Chez les Primates et les Équidés, les gonadotrophines chorioniques (CG), d'origine placentaire, sont responsables de la persistance du corps jaune dans le début de la gestation : l'hCG (humaine) et l'eCG (équine).
La LH est une hormone glycoprotéique composées de deux chaînes α et β et de chaines de polysaccharides (structure moléculaire).
La sous-unité β déclenche l'action biologique spécifique lors de l'association du glycoforme (α + β et leurs glucides) avec son récepteur : on connaît 41 glycoformes différents. Le gène de la sous-unité β de la LH est localisé sur le chromosome 19 et est exprimé dans les cellules gonadotropes de l'adénohypophyse et du placenta.
La production de la FSH est sous le contrôle
de la GnRH - Gonadotropin Releasing Hormone ou gonadolibérine - (régulation par la GnRH).
1. Les gonadotrophines adénohypophysaires (FSH et LH) sont sécrétées par une seule sorte de cellules hypophysaires basophiles, les cellules gonadotropes qui constituent environ 10 Ã 20 % de cet organe.
Ces cellules sont basophiles et granulaires (20-72h de réserve). 70% des cellules sont bihormonales (FSH, LH). Ces cellules sont très proches des cellules lactotropes, produisant de la prolactine, ce qui peut expliquer leur antagonisme.
2. La libération des hormones s'effectue par exocytose dans les capillaires sanguins fenestrés, très abondants, qui forment le plexus secondaire adénohypophysaire.
L'association anatomique étroite entre les cellules glandulaires
et les capillaires sanguins constitue le fondement même du fonctionnement
de l'axe hypothalamo-hypophysaire.
La LH est sécrétée par des pulses très marqués et sa demi-vie est très courte (inférieure à 30 minutes).
Toutefois, ces pulses ne sont absolument pas nécessaires pour obtenir une action biologique, contrairement à ceux de GnRH (sécrétion pulsatile de GnRH).
La LH stimule la sécrétion des stéroïdes sexuels (androgènes, oestrogènes, progestérone) et favorise la gamétogenèse (spermatogenèse et ovogenèse).
Chez le mâle, la LH stimule la production de testostérone par l'intermédiaire des cellules de Leydig pour la maintenir à un taux élevé dans les testicules.
Ces cellules sont également appelées cellules interstitielles d'où le nom de ICSH (Interstitial Cels Stimulating Hormon) comme synonyme de LH.
Les cellules de Leydig ont un rôle stimulateur des cellules de Sertoli, elles-mêmes actrices majeures de la spermatogenèse (par la FSH).
Les cellules germinales mâles ne contiennent aucun récepteur
à la LH ou à la testostérone.
EndocrinologieAxe hypothalamo-hypophysaireHormones hypothalamiques
Hormones antéhypophysaires GonadotropinesFSHLH
Hormones posthypophysaires Hormones à visée reproductiveHormones gonadiques
Stéroïdes sexuelsAndrogènesOestrogènesProgestèrone
Hormones placentaires et utérinesGonadotropines chiorioniques
ActivinesInhibinesAMH (hormone anti-mullerienne)Relaxine