Modèle standard des particules
Interactions fondamentales ou élémentaires
- Mécanique quantique
- Modèle standard des particules
- Vue d'ensemble
- Atome
- Fermions
- Bosons
- Réactions nucléaires
- Rayonnements et interactions avec la matière
- Interactions ou forces fondamentales
- Vue d'ensemble
- Comment expliquer que les soient portées par des particules ?
- Que se passe-il en mécanique quantique ?
- Paramètres libres
- Constantes de couplages
- Autres paramètres libres
- Chromodynamique quantique (QCD)
- Électrodynamique quantique (QED)
- Interaction faible
- Interaction électrofaible
- Gravitation
- Modèle de l'univers : Big Bang
Quatre interactions élémentaires ou fondamentales, se manifestant chacune par une force dite fondamentale, sont responsables de tous les phénomènes physiques observés dans l'Univers :
- l'interaction nucléaire forte,
- l'interaction électromagnétique,
- l'interaction faible,
- la gravitation.
En physique classique, (mécanique classique, électromagnétisme, thermodynamique) jusqu'à la fin du XIXeme siècle, ces forces étaient considérées comme des axiomes, i.e. propositions indémontrables utilisées comme fondement d'un raisonnement.
En mécanique quantique, les fondamentales s'effectuent via un échange de particules qui représentent des quanta d'énergie-impulsion (observatoire de Paris).
Les bosons de jauge - spin $1$ - sont ces vecteurs de force et servent de " colle " pour lier la matière, sauf la graviton, particule hypothétique de la gravitation.
Les particules élémentaires qui constituent la matière (leptons et quarks) sont des fermions - spin $1/2$ -.
Vue d'ensemble des
élémentaires
L'intensité d'une interaction est donnée par une constante de couplage (" coupling constant " en anglais) ou paramètre de couplage de jauge :
- ce sont des nombres sans dimension qui font partie des paramètres libres du modèle standard,
- i.e. dont les valeur ne peuvent être prédites par la théorie, mais seulement déterminées par des résultats expérimentaux.
Interaction nucléaire forte
Au départ, avant la découverte des quarks, l'existence de cette force avait été postulée car on ne comprenait pas comment le noyau pouvait rester compact, car les protons, chargés positivement, devraient se repousser par la force électromagnétique.
L'interaction nucléaire forte assure la cohésion de la matière ordinaire.
Cette force est appelé " forte " car elle est 137 fois plus intense que celle de l'électromagnétisme, 106 fois celle de l'interaction faible et 1038 fois celle de la gravitation.
Ses particules sont les 8 gluons ($g$).
1. La force de couleur, en confinant les quarks (ou confinement des couleurs) dans les dans leshadrons (baryons comme les nucléons - neutron et proton - et mésons), agit à petite échelle, moins de 0,8 femtomètre (fm), environ le rayon d'un nucléon.
- Les quarks de charge de couleur différente s'attirent par cette force médiée par les gluons.
- Cette version quantique de l'interaction forte s'appelle chromodynamique quantique - QCD - (cf. chapitre spécial).
2. La force nucléaire (ou force forte résiduelle), force de liaison entre neutrons et protons est utilisée pour la cohésion des noyaux atomiques, à plus grande échelle, 1 à 3 fm.
On l'appelle force résiduelle, car c'est la force qui " reste " après que la force de couleur ait été utilisée pour le confinement des quarks.
- Cette force est, contrairement à la force de couleur qui augmente avec la distance, est de très courte portée et diminue exponentiellement avec la distance (cf. potentiel de Yukawa).
Sur la figure, on voit que la force attractive (négative) est maximale (25 000 N) pour une distance de 0,8 fm.
- C'est la diminution rapide de cette force qui intervient par exemple dans la fission nucléaire ou dans l'instabilité des noyaux à fort nombre atomique (cf. limites de stabilité ou " drip lines ").
Cette force forte résiduelle agit indirectement par la transmission de gluons : il ne peut pas y avoir d'échange de gluon entre les nucléons puisqu'ils n'ont pas de charge de couleur (cf. interactions entre nucléons).
- Les mésons, composés d'une paire quark/antiquark, contiennent des gluons qui maintiennent leur cohésion (couleur et anticouleur).
- Les pions ($\pi$) transmettent cette force entre les nucléons et maintiennent la cohésion du noyau.
Interaction électromagnétique
L'interaction électromagnétique explique l'électricité, le magnétisme, la lumière, les réactions chimiques et biologiques (cohésion des êtres vivants).
Sa particule est le photon $\gamma$.
C'est James Clerk Maxwell (1831-1879), en 1873, qui unifia les phénomènes électriques et magnétiques dans sa théorie de l'électromagnétisme.
En 1931, Paul Dirac (1902-1984) prédit l'existence de monopôles magnétiques, particules qui porteraient une charge magnétique ponctuelle, au contraire des aimants habituels qui possèdent deux pôles magnétiques opposés.
- Les monopôles magnétiques rendent symétriques les équations de Maxwell, ce qui complète la théorie de l'électromagnétisme, et explique la quantification de la charge électrique.
- La mécanique quantique impose à toute charge électrique $q_e$ et $q_m$ de vérifier la relation suivante : $q_eq_m=2\pi n\hbar$, ce qui permet de prédire que pour une charge magnétique unique, on peut trouver une quantification d'une charge électrique.
- Toutefois, ces monopôles seraient très massifs, ce qui interdit leur production dans un accélérateur de particules. Ils pourraient toutefois exister « à l’état de reliques des phases très primitives de l’Univers, quand les énergies des autres particules étaient suffisamment élevées pour en créer. » (futura science).
Cette force électromagnétique assure :
- la cohésion de l'atome, c'est-à-dire les forces entre électrons et noyau atomique,
- la formation de molécules, relocalisation des électrons,,
- la formation des champs électromagnétiques et la propagation des ondes électrormagnétiques.
La version quantique de l'électromagnétisme s'appelle électrodynamique quantique (QED), qui postulent que les charges électriques interagissent par échange de photons.
Interaction faible
L'interaction faible - interaction nucléaire faible ou force faible - (cf. chapitre spécial) est responsable de la désintégration radioactive de particules subatomiques et est à l'origine de la fusion nucléaire dans les étoiles.
Ses particules sont les 3 bosons de jauge ($Z_0,\;W^\pm$).
On peut unifier les faible et électromagnétique sous l'appelation d'interaction électrofaible décrite par le modèle de Glashow-Weinberg-Salam en 1967.
Le boson de Higgs, découvert en 2012, confère
- une masse non nulle aux bosons de jauge de l'interaction faible,
- eur donne des propriétés différentes de celles du boson de l'interaction électromagnétique, le photon.
Gravitation
La gravitation (cf. chapitre spécial) est une force un peu spéciale d'après les lois de Newton :
- attractive,
- agissant sur une distance infinie,
- ne pouvant pas être annulée : elle existe partout.
Cela pose un problème à Albert Einstein (1879-1955) qui crée alors la relativité générale (cf. chapitre spécial).
Conclusion : Le modèle standard reste un modèle.
- La découverte du boson de Higgs a boosté certains d'entre eux et ouvre la voie à une nouvelle physique (cf. développements).
- Les scientifiques espèrent toujours trouver la théorie du tout qui désigne la théorie physique susceptible de décrire de manière cohérente et unifiée l'ensemble des interactions fondamentales et qui permettrait de découvrir cette " superforce " (vers l'univers des en physique).
Comment expliquer que les interactions
soient portées par des particules ?
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