Mécanique quantique
Orbitales atomiques autres que celles de l'hydrogène
- Mathématiques
- Mécanique quantique
- Dualité onde-corpuscule
- Relativité
- Champs en physique
- Rappels de mécanique classique newtonienne
- Rappels de mécanique analytique
- Moments en mécanique quantique
- Nombres quantiques
- Postulats de la mécanique quantique
- Postulat I : principe de superposition
- Postulat II : principe de correspondance
ou description quantique d'une grandeur physique - Postulat III : principe de quantification
ou valeurs possibles d'une observable - Postulat IV : décomposition spectrale ou
interprétation probabiliste de la fonction d'onde - Postulat V : réduction du paquet d'onde
- Postulat VI : évolution temporelle de l'état quantique
- Principe d'incertitude
- Observables
- État quantique
- Fonction d'onde
- Symétries
- Modèle standard des particules
- Interactions fondamentales ou élémentaires
En mécanique quantique, une orbitale atomique est une fonction mathématique qui décrit le comportement ondulatoire d'un électron ou d'une paire d'électrons dans un atome.
- Ces états stationnaires ne sont pas dépendant du temps et cela permet d'utiliser une forme plus simple de l'équation de Schrödinger.
- Lorsque l'opérateur hamiltonien agit sur une certaine fonction d'onde $\psi$, et que le résultat est proportionnel à $\psi$, alors $\psi$ est un état stationnaire, et la constante de proportionnalité, $E$, est l'énergie de l'état $\psi$.
$\hat H\psi=E\psi=\left[-\dfrac{\hbar^2}{2\mu}\nabla^2+V(r)\right]\psi(r)$
Cette page porte sur les atomes autres que l'hydrogène (cf. orbitales de l'atome d'hydrogène).
Orbitales des hydrogénoïdes
Les hydrogénoïdes sont des cations ne possédant qu'un seul électron à charge nucléaire $Ze$, i.e. $Z$ est le nombre atomique ou nombre de protons (cours de magnétisme et université en ligne).
Leur énergie coulombienne est : $V(r)=-\dfrac{1}{4\pi\epsilon_0}\dfrac{Ze^2}{r}$
La résolution de l'équation de Schrödinger est identique à celle de l'hydrogène.
- Le nombre $n$, nombre quantique principal, définit la taille et l'énergie de l'orbitale qui ne dépend que de ce nombre : $E_n=-\dfrac{m_ee^4}{8h^2\epsilon_0^2}\dfrac{Z^2}{n^2}=-13,6\dfrac{Z^2}{n^2}\;eV$.
- Pour la partie radiale, on remplace $a_0$, le rayon de Bohr, par $a_0/Z$ (les orbitales sont divisées par Z).
Orbitales des atomes polyélectroniques
Pour un atome à $N$ électrons, le problème est plus ardu car le potentiel auquel est soumis un électron dépend de la position des autres électrons : il fut donc traiter tous les électrons du système.
Hamiltonien du système
On définit donc un hamiltonien du système $H_0$ qui dépend du noyau de charge $Ze$, $r_i$ la distance $i$ au noyau et $|r_i-r_j|$ la distance entre les électrons $i$ et $j$ tel que :
$H=\displaystyle\sum\limits_{i=1}^{N}\left[-\dfrac{1}{2}\nabla_i^2-\dfrac{Ze^2}{4\pi\epsilon_0r_i}+\displaystyle\sum\limits_{j<i}\dfrac{e^2}{4\pi\epsilon_0r_{ij}}\right]$ ou $H=\displaystyle\sum\limits_{i=1}^{N}\left[-\dfrac{\hbar^2}{2m}\nabla_i^2-\dfrac{Z}{r_i}+\displaystyle\sum\limits_{j<i}\dfrac{1}{r_{ij}}\right]$
- $r_i$ la distance $i$ au noyau,
- $|r_i-r_j|$ la distance entre les électrons $i$ et $j$.
On est obligé de faire des approximations pour résoudre ces équations complexes.
- La fonction d'onde du système est la somme des fonctions d'ondes de chaque électron : $\psi(r_1,r_2,...r_k)=\psi(r_1)+\psi(r_2)+...\psi(r_k)$, avec $k$ équations $\hat H_i\psi_i=E_I\psi$
- L'énergie totale est la somme des énergies trouvées : $E\displaystyle\sum\limits_{i=1}^kE_i$.
Règles de Slater
On utilise alors les règles empiriques de Slater (1930), du nom du physicien américain John Clarke Slater (1900-1976).
- Un électron quelconque n'est soumis qu'au potentiel du noyau.
- Toutefois, les électrons forment une sorte d'écran sur les autres électrons qui ne " ressentent " plus la charge $Z_e$, mais une charge plus faible, appelé charge effective $Z^\star$.
Cet effet écran, appelé $\sigma$, est telle que :
- $Z^\star=Z-\sigma$ ;
- $\sigma$ pour un électron donné dépend des électrons dont le nombre quantique principal ($n$) est inférieur ou égal au sien.
-
Électron $j$
/électron $i$1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 1s 0,30 2s 2p 0,85 0,35 3s 3p 1 0,85 0,35 3d 1 1 1 0,35 4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35 4d 1 1 1 1 1 0,35
Les règles sont résumées dans le tableau ci-contre où :
- les lignes les électrons étudiés,
- les colonnes représentent les électrons qui font écran,
- les cases les constantes d'écran
Par exemple, la charge effective d'un électron de valence, électron de la dernière couche électronique de l'atome de chlore - $Z=17$ -, (1s22s22p63s23p5) est :
- $\sigma=(6\times\sigma_{3s,3p})+8(\times\sigma_{2s,2p})+(2\times\sigma_{1s})=(6\times0,35)+(8\times0,85)+(2\times1)=10,9$
- $Z^\star=Z-\sigma=17-10,9=6,1$
Pour calculer l'énergie de l'électron i, on emploie la formule : $E_i=-13,6\dfrac{Z{^\star_i}^2}{n{^\star_i}^2}$ dans laquelle :
-
Nombre quantique principal/nombre quantique effectif $n$ 1 2 3 4 5 6 $n^\star$ 1 2 3 3,7 4 4,2 - dans les couches supérieures à $n=3$, la formule de Rydberg donne des valeurs expérimentales différentes.
Pour calculer véritablement l'énergie de chaque orbitale, il faut utiliser le le nombre quantique principal ($n$) et $\ell, le nombre quantique secondaire - ou azimutal - (cf. couplage spin-orbite).
On utilisait $Z^\star$ et $n^\star$ pour calculer le rayon d'une orbitale (ce qui est faut car c'est une densité de probabilité par la formule $r_{n,\ell}=(n^{\star2}/Z^\star)\times a_0$, $a_0$ étant le rayon de Bohr. Pour le chlore pris comme exemple précdemment, le rayon de l'orbitale de valence serait de $0,53$ Å.
Par contre pour aller plus loin, on est obligé de faire intervenir le spin et de parler de spin-orbitales.
Spin-orbitales et micro-états
MathématiquesMécanique quantiqueDualité onde-corpusculeRelativité avant EinteinRelativité restreinteChamps en physiqueMécanique newtonienneMécanique analytiqueMoments en mécanique quantiqueMoments angulairesMoments magnétiquesNombres quantiquesPostulats de la mécanique quantiquePrincipe d'incertitudeObservablesÉtat quantiqueFonction d'ondeÉquation de Schrödinger OrbitalesÉquation de DiracSpin-orbitalesCouplage spin-orbiteConfiguration électroniqueSymétriesGroupes de symétrieParité ou symétrie $\mathcal P$ Hélicité et chiralitéSymétries $\mathcal C$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal T$, $\mathcal C\mathcal P\mathcal T$Modèle standard des particules