Citation
« Comme dans la vie, les contraintes coexistent
partout : dans l'organisation sociale et la vie affective, les échanges
entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà
l'essentiel. »
Proverbe africain
La reconnaissance du groupe ou de la famille est primordiale dans le comportement social. Cette reconnaissance est :
Les signaux sont :
Les signaux sont :
On distingue trois manières de reconnaître un individu de son espèce :
La familiarisation directe et indirecte par généralisation
(1 et 2a) sont de loin les plus importantes chez les mammifères.
Ces signaux sont appris le plus souvent lors de périodes
particulières (périodes
sensibles) : empreinte ou imprégnation
comme chez le chiot ou le chaton au contact de la mère et de la fratrie
(
infos).
La reconnaissance du groupe est primordiale dans de nombreux comportements qu'on peut qualifier d'altruistes comme :
Les
groupes sont en général formé par une famille et sa
progéniture plus ou moins étendue.
Tout un ensemble d'odeurs et de phéromones
(
infos) participent à :
La reconnaissance familiale s'effectue dans le nid par familiarisation ou socialisation directe avec les membres de la fratrie.Toute cette alchimie complexe permet par la suite la socialisation intraspécifique.
Le régime alimentaire aurait également une
importance dans les signaux de reconnaissance familiaux (
infos).
De
nombreuses espèces de mammifères laissent difficilement les
étrangers intégrer le groupe (groupe fermé).
Les phéromones ont alors un double rôle :
Dans certaines espèces, c'est l'allomarquage (marquage de l'autre) qui est mis en oeuvre comme chez le chat par exemple lors de socialisation interspécifique ou d'associations préférentielles. Dans cette espèce, l'allomarquage est complété par l'allogrooming, c'est-à-dire par le léchage du congénère permettant la répartition de certaines phéromones sur la peau.
Chez d'autres espèces, c'est le dominant qui donnera
l'odeur du groupe : ceci est fréquent chez les Carnivores par l'intermédiaire
des sécrétions des glandes anales par exemple (infos).
Nos chiens et nos chats domestiques reconnaissent les individus
par leur aspect et surtout par leur odeur. C'est pour cela qu'ils sont flairés
de manière approfondie : leur odeur est en quelque sorte
leur " carte de visite " (infos).
Chez le chien , la dominance s'exprime, entre autres, de cette manière.
Les
chats qui sont restés en pension ou qui ont été
hospitalisés ne sont pas reconnus olfactivement par leurs congénères
qui crachent contre eux et qui peuvent même les agresser. Ce comportement
survient lorsque le chat a été rasé ou lorsqu'il porte
une collerette, ce qui montre que des stimuli autres qu'olfactifs (
infos) jouent dans cette reconnaissance.
Les dear ennemy ou " chers ennemis " sont également reconnus dans les conflits de voisinage.
La reconnaissance de soi n'est pas visuelle chez le chien et le chat qui s'effraient devant un miroir.
Par contre, olfactivement, le chat se reconnaît lui-même car
nous avons vu qu'il dépose des marques pour se rassurer (infos).
Sens chimiquesOlfaction
Communication
olfactive
Vue d'ensemble sur les phéromones
Perception phéromonale
Organe voméro-nasal et voies ascendantes
Sécrétions et excrétions phéromonales
Communication phéromonale
Phéromones et marquages
Phéromones et organisation sociale
Phéromones et reproduction
Phéromones et alarmes
Phéromonothérapie