Citation
« Dis-moi comment tu penses que l'animal pense et
je te dirai comment tu penses l'homme et la société. »
Jean-Louis Labarrière
Comme nous l'avons précédemment mentionné ( infos), l'éthologie est née en réaction au behaviorisme ( infos).
A ses débuts, elle ne semble pas destinée à rendre compte de propriétés cognitives flexibles, modifiables par apprentissage, mais plutôt à une description de systèmes pré-programmés, héritages de la sélection naturelle et de l'évolution.
Le concept de cognition était, au départ, très spécifique et limité à l'assimilation d'une information non directement liée à un comportement. Aujourd'hui, il est beaucoup plus étendu et recouvre tout ce qui concerne le traitement de l'information et qui semble avoir une fonction adaptative.
Les théories cognitivistes ont vu le jour avant le milieu du siècle et se sont développées de manière importante au cours des trente dernières années à tel point qu'on parle de " révolution cognitiviste ".
Edward Tolman (1886-1959) a introduit le concept d'apprentissage latent, Wolfgang Köhler (1887-1965), celui d'apprentissage par intuition, Albert Bandura d'apprentissage vicariant (par observation).
Donald Redfield Griffin (1915-2003) fut un des premiers à prôner l'idée que les comportements des animaux sont guidés par des processus cognitifs complexes, et plus particulièrement dans le domaine social (The Question of Animal Awareness, 1976).
En fait, les activités cognitives sont de degrés divers.
A un autre degré, les activités cognitives sont aussi le produit de combinaison de représentations qui conduisent à effectuer des opérations logiques portant sur des représentations symboliques afin de résoudre des problèmes posés. Dans ce cadre, l'organisme est alors perçu comme un extracteur d'informations et un générateur d'inférences, ceci depuis des niveaux élémentaires d'intégration sensorielle jusqu'à la résolution de problèmes.
Ces processus élémentaires ne doivent pas être confondus avec des traits psychologiques d'ordre supérieur comme la " conscience de soi " ou encore la métacognition (penser le fait de penser).
On perçoit immédiatement, les principaux avantages que peuvent tirer les organismes des facultés cognitives qu'ils sont en mesure d'élaborer, en particulier un certain degré d'autonomie par rapport aux contraintes environnementales et à leur caractère imprévisible.
Cette autonomie prendra place à travers les facultés de flexibilité comportementale des organismes, à leur adaptation à des situations nouvelles et à la généralisation de modalités comportementales appliquées à des situations différant en partie de contextes préalablement rencontrés.
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