Nombres quantiques
Nombre quantique secondaire ou azimutal : $\ell$
- Mathématiques
- Mécanique quantique
- Dualité onde-corpuscule
- Relativité
- Champs en physique
- Rappels de mécanique classique newtonienne
- Rappels de mécanique analytique
- Moments en mécanique quantique
- Nombres quantiques
- Postulats de la mécanique quantique
- Postulat I : principe de superposition
- Postulat II : principe de correspondance
ou description quantique d'une grandeur physique - Postulat III : principe de quantification
ou valeurs possibles d'une observable - Postulat IV : décomposition spectrale ou
interprétation probabiliste de la fonction d'onde - Postulat V : réduction du paquet d'onde
- Postulat VI : évolution temporelle de l'état quantique
- Principe d'incertitude
- Observables
- État quantique
- Fonction d'onde
- Symétries
- Modèle standard des particules
- Interactions fondamentales ou élémentaires
Les nombres quantiques dits " intrinsèques " spécifient un état quantique complet et unique d'un électron dans un atome (case quantique).
Les trois premiers permettent de décrire leur orbitales :
- le nombre quantique principal - $n$ -, qui définit la taille et l'énergie de l'orbitale,
- le nombre quantique secondaire (ou azimutal) - $\ell$ -, qui définit la forme de l'orbitale
- (moment angulaire orbital),
- le nombre quantique tertiaire ou magnétique - $m_\ell$ -, qui définit l'orientation de l'orbitale dans l’espace (projection du moment angulaire orbital).
Les trois premiers nombres quantiques sont des solutions de l’équation de Schrödinger.
Le quatrième est le nombre quantique de spin - $s$ -, spin, qui est le moment angulaire intrinsèque des particules, essentiel en mécanique quantique.
L'équation de Dirac, en 1928, a pris en compte le spin dans le contexte de la relativité restreinte.
Ces quatre nombres définissent les spin-orbitales.
Nombre quantique secondaire (ou azimutal)
Vue d'ensemble
Le nombre quantique secondaire (ou azimutal) $\ell$ est un entier prenant une valeur entre 0 et $ n$-1 ($ n$, nombre quantique principal) qui définit :
- une sous-couche (sous-coques),
- la géométrie (forme et symétrie) de l'orbitale, par exemple sphère pour $\ell=0$, haltères pour $\ell=1$…
Par exemple, si :
- $n$ = 1 : $\ell\;= 0$ ;
- $n$ = 2 : $\ell\;=0\;,+1$ ;
- $n$ = 3 : $\ell\;=0\;,+1\;,+2$ ; …
$\ell$ est la solution de l'équation de l'équation de Schrödinger. L'équation de colatitude peut aussi s'écrire (cf. hyperphysique : séparation de l'équation colatitude de l'équation de Schrödinger).
- $\dfrac{sin\theta}{P}\dfrac{d}{d\theta}\left[sin\theta\dfrac{dP}{d\theta}\right]+C_r sin^2\theta=-C_\phi$
- $C_\phi=-m_\ell^2$, $m_\ell$ étant le nombre quantique tertiaire et $C_r=\ell(\ell+1)$.
$\ell$ est lié à la quantification du moment angulaire - ou cinétique - orbital - de l’électron $L$ (par rapport au noyau). Le moment angulaire orbital, $L$, est lié à son nombre quantique $\ell$ par l'équation suivante : $L^2\Psi=\hbar^2\ell(\ell+1)\Psi$
- où $\hbar$ est la constante de Planck réduite, $L^2$, l'opérateur de moment angulaire orbital et $\Psi$ la fonction d'onde de l'électron.
- Plus simplement, $L^2=\hbar^2\ell(\ell+1)$
Le nombre quantique tertiaire (ou magnétique) $m_{\ell}$ est aussi lié la projection de ce moment sur l'axe quantique classique $z$ par la formule : $L_z=\hbar m_\ell$.
$L$ permettra de calculer le moment angulaire total de l'électron $J$ qui est relié au spin $S$ par la relation : $\vec{\hat J}=\vec L+\vec{\hat S}$
Sous-couches électroniques
Plusieurs sous-couches atomiques sont connues à l'état fondamental, leur nom dépend d'abréviations utilisées initialement en spectroscopie :
- s (de sharp) pour $\ell$ = 0, pouvant contenir jusqu'à 2 électrons ;
- p (de principal) pour $\ell$ = 1, pouvant contenir jusqu'à 6 électrons ;
- d (de diffuse) pour $\ell$ = 2, pouvant contenir jusqu'à 10 électrons ;
- f (de fundamental) pour $\ell$ = 3, pouvant contenir jusqu'à 14 électrons ;
- les sous-couches suivantes sont répertoriés par les lettres de l'alphabet après f : g (18 e), h (22 e), i. (26 e) pour $\ell$ = 4,5,6.
Les différentes sous-couches correspondent à $ 2(2\ell+1)$ électrons, i.e. le nombre d'électrons maximal est de $ 2n^2$, $ n$ étant le nombre quantique principal.
Soit $n=1$, la sous couche s ($\ell\;= 0$) contient 2 électrons - 2(0+1) -, la sous-couche p ($\ell\;=+1$) en contient 6 - (2(2+1) -.
Nombre quantique tertiaire ou magnétique
MathématiquesMécanique quantiqueDualité onde-corpusculeRelativité avant EinteinRelativité restreinteChamps en physiqueMécanique newtonienneMécanique analytiqueMoments en mécanique quantiqueMoments angulairesMoments magnétiques Nombres quantiquesPostulats de la mécanique quantiquePrincipe d'incertitudeObservablesÉtat quantiqueFonction d'ondeÉquation de SchrödingerOrbitalesÉquation de DiracSpin-orbitalesCouplage spin-orbiteConfiguration électroniqueSymétriesGroupes de symétrieParité ou symétrie $\mathcal P$ Hélicité et chiralitéSymétries $\mathcal C$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal T$, $\mathcal C\mathcal P\mathcal T$Modèle standard des particules