Citation
« Qui veut l'oeuf, doit supporter la poule. »
Proverbe " macho " français
Documentation web
La fusion des deux gamètes (spermatozoïde et ovocyte), lors de la fécondation, permet la formation d'un zygote (du grec zugotos, " joint, attelé "), à l'origine d'un nouvel individu.
1. Ce zygote est diploïde (du grec diploos, " double "), c'est-à -dire contenant 2n chromosomes, grâce à l'apport des gamètes des parents, cellules haploïdes (du grec haploos, " simple "), à n chromosomes, obtenues par une division particulière appelée méiose qui réduit le nombre de chromosomes de moitié.
2. Les organites cellulaires sont tous ceux de l'ovule, sauf le centriole proximal, apporté par la pièce intermédiaire du spermatozoïde qui il est à l'origine du fuseau de division (mitotique) et de tous les organites tubulaires du zygote : c'est lui qui forme le spermaster, demi-fuseau mitotique, qui attire le pronucleus femelle vers le pronucleus mâle.
L'ADN mitochondrial du nouvel être est donc un ADN uniquement maternel.
3. Ce zygote n'a pas encore subit la segmentation.
La segmentation, première phase du développement embryonnaire, qui suit immédiatement la fécondation, correspond aux premières mitoses très rapides de la cellule-œuf en blastomères (toutes les 10 minutes chez la drosophile), sans augmentation du volume de départ de l'oeuf : les cellules sont donc plus petites et le cytoplasme de l'oeuf se répartit dans les cellules-filles. Cette dispersion du cytoplasme aura de lourdes conséquences chez certains oeufs (spécification cellulaire).
Cette segmentation dépendra du type de zygote qui diffère selon leurs conformations et la classification varie selon les auteurs (comme d'habitude…).
Les zygotes sont classés selon la quantité de vitellus qu'ils contiennent et sa position.
Le vitellus constitue les réserves énergétiques utilisées par les embryons durant le développement embryonnaire.
Chez le xénope, son principal constituant est la vitellogénine, protéine produite par le foie matrenel, libérée dans le sang, qui se fixe sur des récepteurs de la membrane ovocytaire pour être incorporée par pinocytose.
1. Les oeufs alécithes (du grec, " jaune d'oeuf " et a, " sans ") ne possède pas de vitellus.
On les retrouve chez les mammifères placentaires, dont les embyons se développent dans le corps de leur mère, et sont alimentés pendant la grossesse grâce au placenta.
2. Les oeufs oligolécithes (du grec, lecithos " jaune " et oligos, " peu ") possède un vitellus :
On les retrouve chez les spongiaires, les cnidaires, les échinodermes (oursin) et les prochordés (présence d'une notochorde) : céphalochsordés (amphioxus) et urochordés - tuniciers - (ascidies).
3. Les oeufs hétérolécithes (du grec, " jaune d'oeuf " et heteros, " inégal " ou méso, " moyen ") possède un vitellus :
On les retrouve chez les annélides, les gastéropodes, certains poissons (dipneustes, agnathes, et les amphibiens.
4. Les oeufs télolécithes (du grec, " jaune " et telos, " entier ") possède un vitellus :
On les retrouve chez les mollusques, les céphalopodes, de nombreux poissons (téléostéens et sélaciens), les reptiles, les oiseaux et les mammifères ovipares (monotrèmes).
5. Les oeufs centrolécithes (du grec, " jaune " et centros, " extrémité ") possède un vitellus :
On les retrouve essentiellement chez les insectes.
Certains auteurs emploient les termes :
EmbryologieEmbryogenèseZygote (oeuf fécondé)Segmentation
GastrulationOrganogenèseDifférenciation cellulaire