Mécanique quantique
Rappels de mécanique classique newtonienne
- Mathématiques
- Mécanique quantique
- Dualité onde-corpuscule
- Relativité
- Champs en physique
- Rappels de mécanique classique newtonienne
- Rappels de mécanique analytique
- Moments en mécanique quantique
- Nombres quantiques
- Postulats de la mécanique quantique
- Postulat I : principe de superposition
- Postulat II : principe de correspondance
ou description quantique d'une grandeur physique - Postulat III : principe de quantification
ou valeurs possibles d'une observable - Postulat IV : décomposition spectrale ou
interprétation probabiliste de la fonction d'onde - Postulat V : réduction du paquet d'onde
- Postulat VI : évolution temporelle de l'état quantique
- Principe d'incertitude
- Observables
- État quantique
- Fonction d'onde
- Symétries
- Modèle standard des particules
- Interactions fondamentales ou élémentaires
Ces pages rappellent très succinctement la mécanique classique et analytique pour pouvoir se faire une idée du modèle standard des particules élémentaires.
Vous pouvez vous reporter grâce aux liens à tous les articles de Wikipedia ou d'autres sites qui pourront vous emmener plus loin.
Mécanique newtonienne
Dans la mécanique classique, appelée aussi newtonienne en l'honneur de Isaac Newton (1642-1726), un objet M est décrit par :
- sa masse ($m_M$)
- sa position par ses coordonnées au temps t, représenté par un vecteur ($\vec{r_M}$),
- le temps t ($t$).
Isaac Newton pensait déjà la lumière comme un flot de corpuscules.
Temps et espace
Pour Newton, le temps et l'espace sont des notions absolues (cf. relativité de Newton).
L'origine du vecteur position se situe à l'origine du repère ($O$), l'autre extrémité du vecteur se trouve à l'endroit du point ($M$), le vecteur est appelé $\vec{OM}$.
Ce vecteur peut être défini dans :
- un système de coordonnées cartésiennes ($x,y,z$) du point M : $\vec{OM}=x\vec{e_x}+y\vec{e_y}+z\vec{e_z}$.
- un système de coordonnées cylindriques ($r, \theta, z$) du point M : $\vec{OM}=r\vec{xe_r}+z\vec{e_z}$ avec $x=r\cos(\theta)$ et $y=r\sin(\theta)$
- un système de coordonnées sphériques ($r, \theta, \phi$) du point M : $\vec{OM}=r\vec{xe_r}$ avec $x=r\cos(\theta)\sin(\phi)$ et $y=r\sin(\theta)\sin(\phi)$ et $z=r\cos(\phi)$.
En astonomie, on utilise le plus souvent les distances comobiles et les coordonnées polaires.
La masse et la position de l'objet, ainsi que le temps permettent, par exemple, de définir :
- la trajectoire de cet objet : $O(x,y,z)= f(t)$,
- sa quantité de mouvement…
Quantité de mouvement
La notion de quantité de mouvement, $(\vec{p_M}=m\vec{v_M})$, comme celle de l'énergie totale, se conserve pour un système isolé, c'est-à-dire soumis à aucune action extérieure, ou si celles-ci sont négligeables ou se compensent. Ses unités sont M.L.T-1.
- La relation fondamentale de la dynamique exprime le fait que l'action d'une force extérieure sur un système conduit à une variation de sa quantité de mouvement : $\dfrac {d\vec p}{dt}=\overrightarrow {F_{ext}}$
- En mécanique classique, le moment cinétique (ou moment angulaire) $L$ d'un point matériel $M$ par rapport à un point $O$ correspond au moment de la quantité de mouvement $\vec p$ par rapport au point $O$, i.e. le produit vectoriel $\vec {OM}\wedge\vec p$ ou $\vec L=\vec r\wedge\vec p$ où $\vec r$ est le vecteur position et $\wedge$ est appelé produit extérieur. Ses unités sont M.L2.T-1.
La notion de produit extérieur permet de rendre compte de façon algébrique des concepts de parallélogrammes, parallélépipèdes… de dimension quelconque, vus comme produits des vecteurs qui en représentent les côtés.
Dans la mécanique classique, le vecteur position et la quantité de mouvement décrivent complètement l'état d'un point matériel ($\vec r_M,\vec p_M$).
En d'autres termes, l'état du système, qui décrit tous les aspects de ce système - système dans le sens de partie de l'univers physique choisi pour l'analyse -, permet de déterminer exactement le résultat de mesures qu'on peut y réaliser. Cet état est représenté par un ensemble de grandeurs physiques.
Cette théorie est conforme à la logique aristotélicienne, incluant la notion de tiers exclu : il faut qu'une porte soit ouverte ou bien fermée ou alors, qu'un chat soit vivant ou mort.
L'état du système est repéré par un point dans l'espace des phases - espace abstrait dans lequel tous les états dynamiques possibles d'un système sont représentés - : chaque état possible correspondant à un point unique dans cet espace.
- La dimension d'un espace est le nombre de variables qui servent à définir un état.
- Pour un point matériel, l'espace de phase est de dimension 6 (6 variables dynamiques) : les 3 variables de position ($q_i\rightarrow x, y, z$) et les trois variables de quantité de mouvement (et $p_i\rightarrow p_x, p_y, p_z$ avec $p_x=mv_x,\;p_y=mv_y,\;p_z=mv_z$).
Degrés de liberté
Les variables dynamiques sont appelées degrés de liberté, ici 6. Si on prend l'exemple d'un avion qui vole, ou une barque sur l'eau, les 6 mouvements sont :
- 3 translations (avant/arrière, haut/bas, gauche/droite),
- 3 rotations (roulis, autour de l'axe longitudinal, le tangage autour de l'axe transversal, lacet autour de l'axe vertical.
Les trois angles correspondent aux angles d'Euler qui décrivent l'orientation d'un solide. Les trois rotations d'Euler sont obtenues en changeant un des trois angles d'Euler et en gardant les deux autres constants (animation) :
- la précession ($\psi$),
- la nutation ($\theta$),
- la rotation propre ou giration ($\varphi$).
Si nous prenons N points, l'espace des phases aura 6N dimensions, correspondant à $\{q_i\}_{i=1,2,...,N}$ et $\{p_i\}_{i=1,2,...,N}$. L'état du système à l'instant t + $\tau$ se déduit de l'état du système à l'instant t à partir de toutes les lois de la dynamique.
Lois de Newton
En mécanique newtonienne, les équations du mouvement sont données par les lois de Newton.
- Une particule est souvent noté $\alpha$, sa position $r_\alpha$, sa vitesse, $v_\alpha=\dot r_\alpha$, son accélération, $av_\alpha=\dot r_\alpha=\ddot r_\alpha$.
- La seconde loi montre que : $f$, la force exercée est égale à la masse multipliée par l'accélération : $f_\alpha=m_\alpha a_\alpha=q_\alpha(E(r_\alpha)+v_\alpha\times B(r_\alpha))$ dans laquelle $E$ et $B$ sont les champs électrique et magnétique déterminés, en fonction des positions de particules, par la solution des équations de Maxwell.
Les énoncés des trois lois par Newton sont les suivants :
- Première loi de Newton ou principe d'inertie : « La force inhérente à la matière (vis insita) est le pouvoir qu'elle a de résister. C’est par cette force que tout corps persévère de lui-même dans son état actuel de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite. »
- Deuxième loi de Newton ou principe fondamental de la dynamique de translation : « Les changements qui arrivent dans le mouvement sont proportionnels à la force motrice ; et se font dans la ligne droite dans laquelle cette force a été imprimée. »
- Troisième loi de Newton ou principe des actions réciproques (ou mutuelles) : « L'action est toujours égale à la réaction ; c'est-à-dire que les actions de deux corps l'un sur l'autre sont toujours égales et de sens contraires. »
Issac Newton énonça également :
La résolution de toutes les équations, si elle est possible, est compliquée, surtout quand s'exercent des contraintes comme il en existe entre particules, contraintes qui sont de nouvelles inconnues qu'on doit résoudre.
Pour illustrer ces problèmes, un cas instructif classique de contrainte, et simple à résoudre, est celui du double-pendule, bien décrit dans la mécanique analytique.
Mécanique analytique
MathématiquesMécanique quantiqueDualité onde-corpusculeRelativité avant EinteinRelativité restreinteChamps en physiqueMécanique newtonienneMécanique analytiqueMoments en mécanique quantiqueMoments angulairesMoments magnétiquesNombres quantiquesPostulats de la mécanique quantiquePrincipe d'incertitudeObservablesÉtat quantiqueFonction d'ondeÉquation de SchrödingerOrbitalesÉquation de DiracSpin-orbitalesCouplage spin-orbiteConfiguration électroniqueSymétriesGroupes de symétrieParité ou symétrie $\mathcal P$ Hélicité et chiralitéSymétries $\mathcal C$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal T$, $\mathcal C\mathcal P\mathcal T$Modèle standard des particules