Citation
«  Tout être vivant normalement constitué n'est qu'un organe de reproduction. »
René Barjavel
Documentation web
Les gonadotrophines (gonadotropines, gonadostimulines, hormones gonadotropes,
hormones gonadostimulantes) sont des hormones dont les cibles fonctionnelles
sont les gonades (ovaire et testicule).
Chez tous les Vertébrés, l'adénohypophyse - antéhypophyse ou hypophyse antérieure - sécrètent, par ses cellules gonadotropes, deux hormones appelées gonadotrophines adénohypophysaires :
Chez les Primates et les Équidés, les gonadotrophines chorioniques (CG), d'origine placentaire, sont responsables de la persistance du corps jaune dans le début de la gestation : l'hCG (humaine) et l'eCG (équine).
La FSH est une hormone glycoprotéique composées de deux chaînes α et β et de chaines de polysaccharides (structure moléculaire).
La sous-unité β déclenche l'action biologique spécifique lors de l'association du glycoforme (α + β et leurs glucides) avec son récepteur.
La FSH est une hormone (gonadotrophine) qui stimule la production des gamètes - spermatozoïdes et ovules -. Elle agit en collaboration avec la LH.
La production de la FSH est sous le contrôle
de la GnRH - Gonadotropin Releasing Hormone ou gonadolibérine - (régulation par la GnRH).
1. Les gonadotrophines adénohypophysaires (FSH et LH) sont sécrétées par une seule sorte de cellules hypophysaires basophiles, les cellules gonadotropes qui constituent environ 10 Ã 20 % de cet organe.
Ces cellules sont basophiles et granulaires (20-72h de réserve). 70% des cellules sont bihormonales (FSH, LH). Ces cellules sont très proches des cellules lactotropes, produisant de la prolactine, ce qui peut expliquer leur antagonisme.
2. La libération des hormones s'effectue par exocytose dans les capillaires sanguins fenestrés, très abondants, qui forment le plexus secondaire adénohypophysaire.
L'association anatomique étroite entre les cellules glandulaires
et les capillaires sanguins constitue le fondement même du fonctionnement
de l'axe hypothalamo-hypophysaire.
La FSH (ainsi que la LH qui active la production de testostérone par les cellules de Leydig) a un rôle favorisant de la spermatogenèse.
La FSH se lie aux récepteurs de la cellule de Sertoli pour stimuler l'action de nombreuses protéines (dont l'ABP, l'inhibine, l'AMH…), la production énergétique, la production du liquide testiculaire…
La FSH stimule la division des spermatogonies A en spermatogonies B et la transformation des spermatocytes en spermatides.
C'est par les neurones à kisspeptides que le rétrocontrôle de la testostérone intervient au niveau de la sécrétion de la GnRH hypothalamique.
Le dosage sérique de la FSH est essentiel pour diagnostiquer un dysfonctionnement testiculaire chez l'homme (origine gonadique ou hypothalamo-hypophysaire). Il est également prescrit chez le garçon lors de l'exploration des troubles pubertaires.
Les cellules germinales mâles ne contiennent aucun récepteur
à la FSH ou à la testostérone.
EndocrinologieAxe hypothalamo-hypophysaireHormones hypothalamiques
Hormones antéhypophysaires GonadotropinesFSHLH
Hormones posthypophysaires Hormones à visée reproductiveHormones gonadiques
Stéroïdes sexuelsAndrogènesOestrogènesProgestèrone
Hormones placentaires et utérinesGonadotropines chiorioniques
ActivinesInhibinesAMH (hormone anti-mullerienne)Relaxine