Modèle standard des particules
Électrodynamique quantique (QED)
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- Modèle de l'univers : Big Bang
L'électrodynamique quantique (quantum electrodynamics - QED -) est une théorie physique est une théorie quantique des champs de l'électromagnétisme.
Selon cette théorie, les charges électriques interagissent par échange de photons.
Vue d'ensemble
Le champ électromagnétique correspond à l'interaction des charges électriques de spin $1/2$.
- Cette théorie fait intervenir le groupe de jauge $U1$ et un lagrangien.
- La charge électrique $Q$ est le seul nombre quantique à symétries globale et locale.
En 1920, Paul Dirac (1902-1984) qui quantifia du champ électromagnétique comme un ensemble d'oscillateurs harmoniques avec l'introduction du concept des opérateurs d'échelle de de création et d'annihilation des particules (histoire).
La QED a permis de résoudre plusieurs problèmes :
- la création et l'annihilation de particules,
- le moment magnétique anomal des leptons (écart dans le calcul du facteur de Landé),
- le décalage de Lamb, d'après le nom du physicien américain Willis Lamb (1913–2008), des niveaux d'énergie de l'hydrogène : différence d'énergie entre les termes spectroscopiques : $^2S_{1/2}$ et $^2P_{1/2}$, non prédite par l'équation de Dirac. Il correspond aux fluctuations quantiques du vide et l'électron de l'hydrogène dans ces orbitales.
Le décalage de Lamb des fluctuations de l'énergie du vide a été conforté par la découverte du rayonnement de Hawking émanant des trous noirs (évaporation des trous noirs).
Toutefois, cette théorie était approximative.
- Une renormalisation eut lieu, amorcée par Hans Bethe (1906-2005) en 1947.
- Il fallait faire des corrections de masse et de charges aux limites.
- Sin-Itiro Tomonaga (1906-1979), Julian Schwinger (1918-1994), Richard Feynman (1918-1988) et Freeman Dyson utilisèrent des formulations covariantes qui devenaient finies quel que soit l'ordre des perturbations. Les trois premiers obtinrent le prix Nobel de physique en 1965.
Diagramme de Feynmann
L'utilisation de la fonction de Green - introduite pour l'électromagnétisme - du nom du physicien George Green (1793-1841), par Richard Feynmann (1918-1988) en 1948 explique la théorie quantique des champs.
Soit l'équation de Klein-Gordon pour un boson libre : $(p^2-m^2)\psi(p)=0$.
L'équation de Green s'écrit :
- $(p^2-m^2)G(p)=\delta^4(p)$ où $\delta^4(p)$ est la fonction (ou distribution) de Dirac, i.e. fonction prenant une " valeur " infinie en 0, et la valeur zéro partout ailleurs, et dont l'intégrale sur $\mathbb R$ est égale à 1,
- d'où $G(p)=\dfrac{\delta^4(p)}{(p^2-m^2)}$.
La figure ci-contre représente, selon Feynmann, la somme des amplitudes de probabilité de chaque événement.
- La source " S " émet de la lumière qui est réfléchie sur le miroir (bleu) pour atteindre le détecteur " P " (le rectangle gris empêche le chemin direct).
- Le graphique représente le temps qu'il faut à la lumière pour parcourir chaque trajet.
- La somme de l'amplitude de probabilité (fonction d'onde à valeur complexe) de tous les chemins (les petites flèches) permet de trouver la norme au carré du vecteur S.
Propagateur
Richard Feynman (1918-1988) proposa que $G(p)$ soit un opérateur appelé propagateur : $Propagateur=\dfrac{i}{p^2-m^2}$ (cf. page web sur l'électrodynamique quantique).
- En mécanique quantique et en théorie quantique des champs, un propagateur est une fonction qui indique l'amplitude de probabilité pour une particule de se déplacer d'un endroit à un autre dans un temps donné, ou de voyager avec une certaine énergie et un certain quadri-moment, i.e, associé à la quadri-impulsion.
- Feynmann définit aussi un opérateur de sommet qui proportionnel à la force de l'interaction et dépend de la constante de couplage $g_1(g_2) entre les particules (introduction aux méthodes d’intégrale de chemin et applications).s
Cela permet de créer les diagrammes de Feynman, qui servent à calculer la probablilté de l'interaction des particules dans la théorie quantique des champs, particules qui apportent leur propagateur au taux de l'événement de diffusion décrit par le diagramme respectif (page web sur l'électrodynamique quantique).
Lecture des diagrammes
Ces diagrammes peuvent être lus de la manière suivante (introduction aux graphes de Feynman).
La direction du temps va de gauche à droite, et la dimension spatiale de haut en bas.
Une ligne représente la particule libre comme suit :
- une ligne droite avec une flèche représente un fermion (ou un propagateur fermionique avec flèche vers le sommet - ici, un électron -) ou un antifermion (ou un propagateur antifermionique avec partant du sommet - ici, un positron -;
- une ligne ondulée représente un propagateur bosonique - ici, un photon -.
- entrantes ou sortantes - externes - sont des particules réelles et doivent suivre $E^2=p^2+m^2$ ;
- internes, i.e. qui connectent 2 sommets, sont des particules virtuelles ou transitoires qui ne peuvent donc pas être observées.
Un sommet (sommet d'interaction ou vertex), au niveau duquel 3 lignes se rencontrent, représente le point où deux ou plusieurs particules se trouvent être au même endroit au même moment.
- Il matérialise leur interaction et à ce niveau, il y a conservation du quadri-vecteur énergie-impulsion.
- Les sommets peuvent être reliés par un propagateur bosonique ou fermionique.
Le vertex d’interaction a une amplitude (constante de couplage) qui détermine son intensité. La suite de cet événement élémentaire est beaucoup plus complexe.
- La mécanique quantique nous apprend que l’amplitude d’évolution entre un état initial et un état final est la somme sur toutes les événements intermédiaires, i.e. qui conduisent au même résultat.
- Pour les diagrammes de Feynman, on décrit un développement perturbatif pour une constante de couplage faible où les vertex sont rares, sinon le calcul est impossible.
- La théorie des cordes essaie de remédier à ce problème en remplaçant le point d'interaction par une surface bidensionnelle, ce qui élimine les divergences.
On peut aussi utiliser ces diagrammes dans les interactions fortes en utilisant des gluons.
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