Principe de relativité
Relativité et électromagnétisme de James Clerk Maxwell
- Mathématiques
- Mécanique quantique
- Dualité onde-corpuscule
- Relativité
- Champs en physique
- Rappels de mécanique classique newtonienne
- Rappels de mécanique analytique
- Moments en mécanique quantique
- Nombres quantiques
- Postulats de la mécanique quantique
- Postulat I : principe de superposition
- Postulat II : principe de correspondance
ou description quantique d'une grandeur physique - Postulat III : principe de quantification
ou valeurs possibles d'une observable - Postulat IV : décomposition spectrale ou
interprétation probabiliste de la fonction d'onde - Postulat V : réduction du paquet d'onde
- Postulat VI : évolution temporelle de l'état quantique
- Principe d'incertitude
- Observables
- État quantique
- Fonction d'onde
- Symétries
- Modèle standard des particules
- Interactions fondamentales ou élémentaires
Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels.
Pendant près de deux siècles, la relativité et les lois de Newton ne furent pas discutées car elles donnaient d'excellents résultats dans la pratique.
James Clerk Maxwell
En 1864, James Clerk Maxwell (1831-1879), unifia les phénomènes électriques et magnétiques dans sa théorie de l'électromagnétisme.
- Elles décrivent le comportement et les relations du champ électromagnétique ainsi que son interaction avec la matière.
- Pour lui, la lumière est une onde électromagnétique (non corpusculaire) et se déplace à une vitesse constante.
Il écrit dans " A Dynamical Theory of the Electromagnetic Field " : « L'accord des résultats semble montrer que la lumière et le magnétisme sont deux phénomènes de même nature et que la lumière est une perturbation électromagnétique se propageant dans l'espace suivant les lois de l'électromagnétisme. »
Équations de Maxwell
Les équations de Maxwell sont les postulats de base de l'électromagnétisme et traduisent sous forme d'intégrales diffrénets théorèmes précédents.
1. L'équation de Maxwell-Gauss décrit comment un champ électrique est généré par des charges électriques (théorème ou loi de Gauss).
2. L'équation de Maxwell-Thomson (loi de Gauss pour le magnétisme) énonce qu'il n'existe aucune « charge magnétique » (ou monopôle magnétique) analogue à une charge électrique : elle n'existe que sous forme de dipôle.
En 1931, Paul Dirac (1902-1984) prédit l'existence de monopôles magnétiques,
3. L'équation de Maxwell-Faraday décrit comment la variation d'un champ magnétique peut induire un champ électrique.
4. L'équation de Maxwell-Ampère énonce que les champs magnétiques peuvent être générés de deux manières :
- soit par les courants électriques (c'est le théorème original d'Ampère) ou
- soit par la variation d'un champ électrique : cet apport de Maxwell rend l'ensemble d'équations mathématiquement cohérent pour les champs non statiques, sans changer les lois d'Ampère et de Gauss pour les champs statiques.
Contributions à la relativité
Une variation de champ magnétique induit un champ électrique et vice versa.
- Ces équations permettent donc aux ondes électromagnétiques auto-entretenues de se déplacer dans l'espace (équation des ondes électromagnétiques).
- On peut calculer la vitesse de la lumière qui est constante : il en déduit que $c\approx310\,740\,000\; m\cdot s^1$ à l'époque.
1. D'une part, les ondes se propagent à une vitesse constante facilement accessible (vitesse de la lumière).
- D'après les équations de Maxwell, la vitesse $c$ de propagation des ondes électromagnétiques se définit par : $c=\dfrac{1}{\sqrt{\epsilon_0\cdot\mu_0}}$ où,
- $\epsilon_0$ est la permittivité du vide et $\mu_0$, la perméabilité magnétique du vide (ou constante magnétique).
" $\bf c$ " est connue maintenant pour être une constante qui est la vitesse de la lumière dans le vide.
Les lois de l'électromagnétisme prédisent que la vitesse de la lumière est indépendante de la vitesse d'un observateur par rapport à la source qui émet la lumière, ce qui est incompatible avec les lois de la mécanique classique newtonienne.
2. D'autre part, les ondes ne peuvent pas se propager dans le vide, tout comme le son.
Maxwell reprend à son compte la notion d'éther, appelé maintenant éther luminifère qui remplit tout l'espace, corps étrange s'il en fut :
- rigide (pour que la lumière des étoiles lointaines puisse nous parvenir) ,
- élastique (pour qu'il puisse vibrer),
- de résistance quasi nulle à la matière car les lois de Newton, extrêmement fiables, ne le prennent pas en compte,
- immobile.
Cet éther était composé, selon lui, de « tourbillons moléculaires entourés de roues libres, dont le mouvement était analogue au courant électrique. »
Cela semble présupposer que ce référentiel est absolu, ce qui pose un grand nombre de problèmes, en particulier, pour la validité des équations pour un observateur en mouvement.
Éther et transformations des équations
Jusqu'en 1905, et la théorie de la relativité restreinte d'Albert Einstein (1879-1955), on cherchera vainement les propriétés de cet éther.
Comment transformer les équations d'onde entre un système au repos dans l'éther et un système en mouvement, i.e. comment changer de référentiel galiléen pour conserver les équations de la physique classique découvertes jusqu'alors et qui marchent plutôt bien ?
MathématiquesMécanique quantiqueDualité onde-corpuscule Relativité avant EinteinRelativité restreinteChamps en physiqueMécanique newtonienneMécanique analytiqueMoments en mécanique quantiqueMoments angulairesMoments magnétiquesNombres quantiquesPostulats de la mécanique quantiquePrincipe d'incertitudeObservablesÉtat quantiqueFonction d'ondeÉquation de SchrödingerOrbitalesÉquation de DiracSpin-orbitalesCouplage spin-orbiteConfiguration électroniqueSymétriesGroupes de symétrieParité ou symétrie $\mathcal P$ >Hélicité et chiralitéSymétries $\mathcal C$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal C\mathcal P$, $\mathcal T$, $\mathcal C\mathcal P\mathcal T$Modèle standard des particules