La dentition du chien adulte, comme celle
du chat (dentition du chat),
est parfaitement adaptée au régime alimentaire de son ordre
(ordre des Carnivores).
La dentition du chien adulte comprend 42 dents.
On les compte par demi-mâchoire
:
Dentition du chien
(Figure : vetopsy.fr d'après Barone)demi-mâchoire
supérieure : 3 incisives, 1 canine, 4 prémolaires, 2 molaires
(20 dents pour la mâchoire supérieure) ;
demi-mâchoire inférieure : 3 incisives, 1 canine,
4 prémolaires, 3 molaires (22 dents pour la mâchoire inférieure
ou mandibule).
Remarquez que la carnassière inférieure est
considérée comme la première molaire et la carnassière
supérieure comme la quatrième prémolaire.
On les nomme par demi-mâchoire, pince, mitoyenne
et coin, le coin étant l'incisive la plus proche de la canine. Leur
taille croît dans cet ordre. Les coins supérieurs, plus volumineux,
ressemblent aux crocs.
Molaires du chien
(Photo : vetopsy.fr d'après Bourdelle)
Les
incisives sont en forme de fleur de lys ou en trèfle. L'usure de
leurs lobes donne une évaluation de l'âge du chien.
2. Les canines (4) sont fortes et sont
appelées crocs, crochets ou dents lanières.
3. Les molaires (26 : 12 en haut, 14
en bas) peuvent varier en nombre suivant la morphologie du chien.
Leur taille augmente du début de l'arcade jusqu'à
la carnassière (molaire volumineuse) puis, diminue.
De plus, avant la carnassière, les molaires, appelées
précarnassières sont minces, coupantes, en
dents de scie.
Après la carnassière,
les molaires sont aplaties, mamelonnées et triturantes : ce sont
les tuberculeuses.
On compte 32 dents de lait chez le chiot
et leur nombre est identique par mâchoire, contrairement à
l'adulte.
Par demi-mâchoire, le chiot possède
:
3 incisives,
1 canine,
4 prémolaires.
Les incisives et surtout, les canines de lait ressemblent aux dents adultes,
mais sont très pointues.
Cette particularité a deux conséquences :
la première, physiologique, est que l'apparition des
dents de lait permet l'initiation du sevrage par la douleur que provoque
la tétée chez la mère ;
la deuxième, comportementale, est que les mordillements
du chiot provoquent lésions et douleurs chez les maîtres
trop permissifs (autocontrôles des chiots).