Les glandes mammaires des Mammifères (femme, chienne, chatte…), lorsqu'elles ne sont pas jointives sur le plan médian (vache…), forment une masse arrondie appelé corps de la mamelle formé de trois éléments :
Les phéromones qui s'en dégagent sont directement en relation avec les états
de vigilance et les états émotionnels des petits, mais aussi,
initient le comportement exploratoire et les mouvements buccaux qui permettent la tétée (réflexes impliqués dans la tétée).
Elles auraient également un effet lubrifiant et protégeraient
l'aréole.
Les apaisines, retrouvées chez toutes les espèces de mammifères,
y compris chez la femme, sont produites au moment de la lactation et sécrétées par une région
anatomique variable selon les différentes espèces.
Chez la chienne ou la chatte, elles sont sécrétées
par le sillon intemammaire (zone des cires chez la vache, la jument
et la chèvre).
Chez la femme, sur l'aréole elle-même, des
follicules ou tubercules dit de Morgani, composées de glandes sébacées
et de minuscules acini mammaires, se développent au cours de la grossesse
pour former les tubercules de Montgomery (glandes aréolaires chez la femme).
Les
mécanorécepteurs sensibles à la succion sont situés
plutôt à la périphérie de l'aréole, ceux
sensibles à la douleur, plutôt dans la région aréolo-mamelonnaire.
des pores galactophores (ou ostiums) à
la surface du mamelon chez les primates, les rongeurs, les carnivores,
dans une citerne (trayon des ruminants),
dans une structure spéciale chez les
marsupiaux (le marsupium).
Tissus conjonctif et adipeux
1. Le tissu conjonctif est richement vascularisé et est très
riche en fibres de collagène et d'élastine.
Acinus ou alvéole mammaire
(Figure : vetopsy.fr d'après Delouis)
Au niveau du mamelon, il possède de nombreuses fibres élastiques
et musculaires lisses qui permettent son érection (muscle mamilaire).
L'aréole
des seins, comme de nombreuses autres zones muco-cutanées, sont reliés
au système dopaminergique des récompenses et sont donc à
l'origine d'un conditionnement opérant. Les stimulations sont ressenties comme agréables :
Les cellules épithéliales et myoépithéliales
forment le parenchyme mammaire. Elles dérivent toutes les deux de
cellules-souches. Chez la souris, on a montré qu'une seule cellule
souche, implantée dans le tissu adipeux de la mamelle, pouvait
produire une glande mammaire complète sécrétant
du lait.
2. Les acini se rassemblent en lobules, eux-mêmes regroupés
en lobes mammaires.
Les fibres musculaires lisses augmentent en nombre au fur et à mesure de l'avancée du lait dans la mamelle.
Les lobes mammaires sont séparés par du tissu conjonctif et adipeux.
1. Les alvéoles sont prolongées par
des canaux lobulaires (ou conduits alvéolaires et séparées par un tissu conjonctif
composé de fibroblastes
et d'adipocytes.
Entre ces cellules, la matrice extracellulaire, qui forme
la membrane basale contre les cellules épithéliales alvéolaires,
est formée de molécules (glycoprotéines).
Les éléments de la matrice extracellulaire, les fibroblastes,
les adipocytes et même les cellules myoépithéliales
sont essentiels pour le développement des alvéoles et les
rendent sensibles aux hormones lactogènes, facilitant la sécrétion
lactée (facteurs qui agissent par voie locale).
La destruction de la matrice extracellulaire par des protéases est primordiale dans les phénomènes d'Involution
mammaire, mais, plus grave, de tumorisation avec métastases.
2. Les acini se rassemblent en lobules (drainés par des canaux intralobulaires à épithélium cubique simple, puis interlobulaires à épithélium stratifié, eux-mêmes regroupés
en lobes mammaires qui se terminent par un conduit lactifère (ou galactophore).
Les fibres musculaires lisses augmentent en nombre au fur et à mesure de l'avancée du lait dans la mamelle.
Les conduits lactifères aboutissent à des sinus lactifères (ou galactophores) qui semblent servir de réservoir de lait.
Le nombre de sinus lactifères varie suivant les espèces : on en trouve qu'un chez les ruminants.