Glande mammaire
Mammogenèse : involution mammaire
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La lactation est une fonction physiologique des femelles de mammifères qui se traduit par l'élaboration et la sécrétion du lait par les glandes mammaires après la parturition.
C'est la dernière avancée biologique majeure créée par l'évolution.
La tétée par le jeune provoque deux types de réflexes neuro-hormonaux. L'activation des récepteurs sensoriels de la papille (tétine, mamelon ou trayon) provoque :
- une sécrétion de prolactine par l'adénohypophyse qui entretient la lactation (galactopoièse) ;
- une sécrétion d'ocytocine par la neurohypophyse qui provoque l'éjection de lait par la contraction des cellules myoépithéliales qui entourent les acini.
C'est l'apparition des dents de lait (chien et chat) qui permet l'initiation du sevrage par la douleur que provoque la tétée chez la mère.
Processus histologique
L'involution mammaire se fait par apoptose.
L'apoptose est un processus de mort cellulaire initiée par la cellule elle-même (récepteurs cellulaires ou signaux intracellulaires) : c'est pour cela qu'on parle de " suicide cellulaire ". Les mécanismes moléculaires sont complexes.
Les cellules se détruisent en commençant par les cellules épithéliales alvéolaires, puis les autres qui sont remplacées par des cellules adipeuses.
La matrice extracellulaire joue un rôle majeur dans l'involution de la glande mammaire.
1. Les réflexes neuro-hormonaux disparaissent : la production de prolactine et d'ocytocine diminue fortement.
2. Lors de la lactation, certaines cellules ont une partie de leur cytoplasme emportée dans les vésicules lipidiques et meurent sans être remplacées (sécrétion holocrine).
3. L'accumulation de lait dans les canalicules provoque un engorgement de la glande mammaire et l'apparition de protéines qui tarissent également la sécrétion lactée.
L'augmentation de pression provoque une dissociation des structures : on observe une modification de la forme des cellules alvéolaires et de leur interaction avec la membrane basale à laquelle elles sont attachées. Les récepteurs de la prolactine seraient modifiés, la liaison avec la prolactine serait perturbée.
En outre, les protéines du lait et d'autres facteurs spécifiques et en particulier le FIL (Factor Inhibitor of Lactation), petite protéine du lactosérum, s'accumulent à l'intérieur de la lumière alvéolaire avec les autres constituants du lait : un rétrocontrôle négatif par une régulation locale inactive les cellules alvéolaires lorsque le FIL augmente. lorsque le lait est tiré, la concentration du FIL diminue et la production lactée augmente.
Lors d'une nouvelle gestation, la glande mammaire se reforme.
Lactation et involution
La première lactation est bien moins bonne en qualité et en quantité que les suivantes : les canalicules et les cellules épithéliales alvéolaires seraient bien plus développées après la première involution.
Chez la chienne et la chatte, les agonistes dopaminergiques sont employés pour inhiber la sécrétion lactée et induire le tarissement.
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