La mammogenèse, à la puberté, est dépendante
du taux d'hormones sexuelles (essentiellement les oestrogènes
chez la femelle) et dépend largement de l'espèce.
C'est pourquoi, les mamelles ne se développent pas chez le mâle.
Chez les carnivores domestiques, ce développement est pratiquement
nul.
Oestrogènes
La sécrétion des oestrogènes
provoque un accroissement important :
des canaux mammaires ou galactophores
en taille, longueur et ramifications ;
du stroma - fort développement du tissu conjonctif
et adipeux.
On parle de croissance allométrique variable suivant
les espèces.
Progestérone
Mammogenèse
(Figure : vetopsy.fr)
C'est la
progestérone
qui multiplie les cellules épithéliales souches,
produisant le tissu sécrétoire producteur de lait à
l'extrémité des canaux.
Les oestrogènes
provoque une augmentation de la production de la prolactine par stimulation
directe de la transcription de son gène et régule la sécrétion
hypophysaire par une augmentation le nombre de récepteurs de la TRH et une diminution du taux de PIF (Prolactin
inhibiting Factor) qui n'est autre que la dopamine.
Mamelles de génisse et de vache allaitantel'insuline,
de nombreux facteurs de croissance locaux dont les IGF
(insuline growth factors).
En réalité, tous ces facteurs, entre autres, multiplient les
organites intracellulaires indispensables à la protéinogenèse
et à la croissance tissulaire.
Par contre, la progestérone
inhibe la lactation proprement dite par la limitation du rôle de la
prolactine.
Son action physiologique n'est pas encore bien définie
: elle augmenterait le nombre de récepteurs dopaminergiques anti-prolactine, ainsi que ceux des oestrogènes (qui eux, augmentent la sécrétion de prolactine). Elle diminuerait
peut-être le nombre de récepteurs à la prolactine au
niveau de la glande mammaire et leur couplage avec l'hormone.
Les autres facteurs citéss inhibent également
la lactation.
Cette phase est particulièrement intense
chez la femme où les seins prennent une forme définitive permanente.
Tanner a décrit le développement pubertaire des seins chez la femme.
Chez le garçon, on peut assister à un développement
passager des seins provoqué par des modifications du rapport oestradiol/testostérone.
Cycles sans gestation
Pendant les cycles sans gestation, les glandes mammaires se développent
peu ou pas du tout sous l'influence de la progestérone.
Le taux de prolactine
ne change guère pendant le cycle.