La gluconéogenèse (ou glyconéogenèse) correspond à la biosynthèse du glucose dans la cellule à partir de différentes molécules, en particulier certains acides aminés dits " glucoformateurs " et le glycérol.
Les animaux synthétisent leurs osides, i.e. lactose, glycogène... à partir du glucose, mais ne peuvent synthétiser le glucose lui-même qu'à partir :
Remarque : le glucose peut aussi être obtenu par la glycogénolyse, mais il n'y a que des ruptures de liaison.
Gluconéogenèse à partir des acides aminés
Des métabolites identiques à ceux du glucose peuvent être produits par des acides aminés provenant de l'hydrolyse des protéines : ces acides aminés sont appelés acides aminés glucoformateurs.
c. La valine et l'isoleucine peuvent être dégradées en acide propionique qui peut produire de l'acide oxaloacétique par une série de réactions réversibles.
d. L'acide aspartique est lui directement oxydable en acide oxaloacétique.
2. L'acide oxaloacétique étant un des acides du cycle de Krebs, tous les acides de ce cycle pourraient en principe participer à la gluconéogenèse.
Remarque : certains acides aminés, après leur désamination, peuvent produire des corps cétoniques.
Lorsque le corps utilise les graisses stockées comme source d'énergie, le glycérol et les acides gras sont libérés dans la circulation sanguine.
2. Le glycérol est métabolisé par le foie et doit être converti en son intermédiaire glycéraldéhyde-3-phosphate (GADP) pour entrer dans la gluconéogenèse (ou la glycolyse).
Les activateurs des enzymes-clefs de l'une des deux chaînes métaboliques, i.e. glycolyse et gluconéogenèse, sont inhibiteurs de celles de l'autre chaîne, et inversement.
Lorsque les concentrations d'acétyl-CoA sont élevées, les organismes utilisent la pyruvate carboxylase pour éloigner le pyruvate du cycle de Krebs vers des processus de stockage ou autres.
L’AMPc, réglé par le rapport glucagon/insuline, augmente aussi ce taux.
4. Le cortisol, glucocorticoïde sécrété lors du stress, i.e. ici, le jeûne, favorise la gluconéogenèse, en se liant à ses récepteurs nucléaires, en combinaison avec PGC-1 (Peroxisome proliferator-activated receptor gamma coactivator 1), pour activer l'expression des gènes des enzymes spécifiques de la gluconéogenèse.