La liaison $\ce{C=O}$ d'un acylphosphate est de caractère polaire : l'oxygène acquiert une charge négative partielle qui labilise la liaison anhydride.
Les produits d'hydrolyse sont tous deux chargés négativement, ce qui maintient une forte répulsion entre eux.
La labilité de ces liaisons dépend de l'ionisation qui peut s'établir, donc du pH du milieu.
b. Cette réaction est l'une des étapes les plus importantes de la glycolyse.
Elle permet la mise en réserve de l'énergie produite par l'oxydation du glycéraldéhyde-3-phosphate, sous forme d'une liaison acylphosphate " riche en énergie ".
2. Dans les érythrocytes matures dépourvus de mitochondries dont le métabolisme du glucose est entièrement anaérobie, le 2,3-bisphosphoglycérate (2,3-BPG), un composé unique, qui favorise la dissociation de l'oxyhémoglobine, se forme dans les érythrocytes à partir du 1,3-bisphosphoglycérate ( voie de Rapoport-Luebering).
La présence de la double liaison modifie la répartition électronique autour du carbone central, favorisant la répulsion entre le $\ce{COO-}$ et le reste phosphorique et, là encore, les produits de réaction sont tous deux chargés négativement.
2. De plus, l'acide énolpyruvique, libéré lors de l'hydrolyse, est instable et se transforme immédiatement en sa forme tautomère cétonique plus stable (formation de pyruvate).
L'ensemble du processus correspond à une $\Delta G_0$ de - 14 800 cal. mole-1, faisant du phosphoénolpyruvate le composé à liaison la plus riche en énergie.
Phosphamides (phosphates de guanidinium)
1. On trouve dans le muscle deux types de phosphamides, qu'on appelle phosphagènes :