Reproduction : développement folliculaire terminal
Cycle ovarien : phase lutéale (formation du corps jaune)
- Reproduction
- Anatomie du système génital
- Physiologie
de la reproduction
- Mise en place pendant la période embryonnaire
- Puberté
- Gamétogenèse
- Fonction ovarienne
- Vue d'ensemble de l'activité cyclique
- Évolution de la fonction ovarienne au cours de la vie
- Développement folliculaire
- Coït ou copulation
- Fécondation
- Gestation
- Parturition (mise bas)
- Lactation
À la puberté, le cycle ovarien proprement dit se met en place.
Le follicule ovarien évolue suivant un cycle bien précis composé de trois phases qui ne correspondent qu'au développement folliculaire terminal.
- la phase folliculaire qui comprend :
- le recrutement des follicules susceptibles d'ovuler,
- la sélection du ou des ovules ovulatoires,
- la dominance du ou des ovules ovulatoires qui provoque l'atrésie des autres follicules,
- la phase ovulatoire,
- la phase lutéale.
La durée de la phase lutéale est variable selon les espèces : elle commence, en général à l'ovulation, phase au cours de laquelle les oestrogènes chutent de façon brutale. Elle finit :
- au premier jour des règles suivantes chez la femme (14 jours) ;
- une quarantaine de jours plus tard chez la chatte (pseudogestation) ;
- une soixantaine de jours plus tard chez la chienne (pseudogestation).
Formation du corps jaune
La LH favorise la formation et le maintien du corps jaune.
La LH assure la production de progestérone (par activation de l'AMPc) et la suppression des sécrétions d'androgènes et d'oestrogènes, sauf chez les primates.
Le corps jaune est l'horloge du cycle oestral.
- Sa formation, son développement (metoestrus et dioestrus du cycle) et son involution est cyclique.
- La lutéolyse, sous l'action des facteurs lutéotropes, permet l'avènement d'un nouveau cycle.
1. L'antrum, vidé de son contenu (rupture folliculaire), se remplit de sang et il se forme un caillot, le coagulum central. Une cicatrisation s'effectue au niveau de la rupture folliculaire.
- Les capillaires de la thèque interne ainsi que des cellules thécales traversent la membrane basale déjà désorganisée avant l'ovulation.
- L'angiogenèse, commencée à la phase précédente s'accélère : le corps jaune est richement vascularisé.
2. Les cellules de la granulosa se développent, sans se multiplier, et se transforment en grandes cellules lutéales.
Les cellules de la granulosa augmentent de volume, se chargent de gouttelettes lipidiques (Lipid Droplets ou LD), riches en esters du cholestérol et sécrètent un pigment jaune, la lutéine ou lipochrome (caroténoïde), qui donnera son nom au corps jaune appelé phénomène de lutéinisation.
Ces grandes cellules lutéales sécrètent la plus grande partie de la progestérone.
La progestérone active l'endomètre (phase sécrétoire) pour préparer l'utérus à une éventuelle gestation.
Chez la femme, les grandes cellules lutéales sécrètent également des androgènes et des oestrogènes.
3. Les cellules de la thèque interne forment les petites cellules lutéales, le long de cordons (épines conjonctives) bien vascularisés, qui pénètrent dans le corps jaune.
Les cellules de la thèque interne gardent un certain pouvoir de multiplication. Elles subissent peu de modifications et forment les petites cellules lutéales, Ces petites cellules lutéales ou paralutéiniques :
- sécrètent des androgènes et de la progestérone, mais également des facteurs angiogéniques,
- possèdent de nombreux récepteurs à la LH.
Les interactions entre les grandes et les petites cellules lutéales restent inconnues.
On ne peut expliquer la dépendance de la sécrétion de la progestérone à la LH in vivo.
- Les grandes cellules lutéales sécrètent la progestérone, mais semblent être indépendantes de la sécrétion de LH in vitro. Chez certaines espèces, on peut mettre en évidence de l'ocytocine et de la relaxine dans certaines des granulations.
- Les petites cellules sont LH-dépendantes in vitro. Elles ne possèdent pas de granulations.
Dans la plupart des espèces, sauf chez les primates, les grandes les petites cellules sont mélangées en un tissu relativement homogène.
On trouve également des cellules K, plus nombreuses dans le cas d'un corps jaune de gestation que dans un corps jaune périodique.
Le corps jaune sécrète, en autres, deux autres hormones :
- l'inhibine A en grande quantité chez la femme qui favorise la production de progestérone,
- la prolactine issue des grandes cellules lutéales dont les récepteurs sont déjà présents sur les cellules de la granulosa.
- La prolactine augmente le stockage et stimule le relargage du cholestérol à partir de ses esters.
- La prolactine induit la formation de récepteurs à la LH sur les cellules lutéales alors que son rôle est moins clair chez la femme.
Évolution du corps jaune
Deux cas de figures se présentent selon la destinée de l'ovocyte :
- s'il ne se produit pas de fécondation (corps jaune cyclique),
- si la fécondation provoque la gestation (corps jaune de gestation).
ReproductionAnatomie du système génitalReproduction du chienReproduction du chat Physiologie de la reproductionMise en place (période embryonnaire)Puberté GamétogenèseMéioseSpermatogenèseOvogenèse Cycle ovarien et folliculogenèseCycle oestral et menstruelCycles selon l'âge Sortie réserve ovarienneCroissance basalePhase folliculairePhase ovulatoire Phase lutéaleCycle voies génitalesCoït ou copulationFécondationGestationDéveloppement des annexesDéveloppement de l'embryonParturition Lactation