Reproduction : développement folliculaire terminal
Cycle ovarien : phase folliculaire (sélection)
- Reproduction
- Anatomie du système génital
- Physiologie
de la reproduction
- Mise en place pendant la période embryonnaire
- Puberté
- Gamétogenèse
- Fonction ovarienne
- Vue d'ensemble de l'activité cyclique
- Évolution de la fonction ovarienne au cours de la vie
- Développement folliculaire
- Coït ou copulation
- Fécondation
- Gestation
- Parturition (mise bas)
- Lactation
À la puberté, le cycle ovarien proprement dit se met en place.
Le follicule ovarien évolue suivant un cycle bien précis composé de trois phases qui ne correspondent qu'au développement folliculaire terminal.
- la phase folliculaire qui comprend :
- le recrutement des follicules susceptibles d'ovuler,
- la sélection du ou des ovules ovulatoires,
- la dominance du ou des ovules ovulatoires qui provoque l'atrésie des autres follicules,
- la phase ovulatoire,
- la phase lutéale.
Sélection du ou des follicules ovulatoires
La sélection est l'émergence parmi les follicules recrutés du ou des follicules dominants.
Follicule(s) ovulatoire(s)
Chez la femme, on assiste à la sélection d'un follicule unique, au cours du quatrième cycle, appelé follicule de de Graaf ou follicule arrivé à maturité, dont la croissance est accélérée pour atteindre 2,5 cm (cf découverte).
- L'ovocyte I atteint la taille de 120 à 140µ.
- Le follicule est saillant à la surface de l'ovaire où la paroi est amincie et forme une petite plage translucide : le stigma.
Chez les animaux et en particulier chez nos carnivores domestiques, le nombre de follicules dominants est caractéristique de l'espèce et même de la race (jusqu'à 15).
Autre différence notable : le recrutement, la sélection et la dominance s'effectue par " vague " et non pas uniquement pendant la phase folliculaire comme chez la femme.
Mécanisme de la sélection
Les oestrogènes, sécrétés par les follicules recrutés, ont un triple rôle.
- Elles provoquent la croissance et la maturation du ou des follicules qui sécrètent encore plus d'oestrogènes.
- Elles exercent un rétro-contrôle négatif sur l'hypophyse (comme l'inhibine B) pour inhiber la sécrétion de FSH et de LH, mais pas leur synthèse : le taux de ces deux hormones augmente dans l'hypophyse.
- Elles provoquent l'apparition de récepteurs à la progestérone (P4) sur la muqueuse utérine (phase proliférative) pour assurer l'implantation et le développement embryonnaire si la fécondation a lieu.
Ces oestrogènes sont transmises à l'ovocyte par des prolongements cytoplasmiques des cellules de la granulosa qui traversent la zone pellucide entourant l'ovocyte (communication du complexe cumulo-ovocytaire ou COC).
Chez la femme, l'inhibine A est décelable lors de la sélection du follicule dominant sous l'action de la sécrétion de FSH.
- Son taux s'élève en même temps que les oestrogènes, puis est maximal pendant la phase lutéale.
- L'activine diminue dans ces follicules (levée du blocage de la production d'androgènes, en particulier l'androstènedione, précurseur des oestrogènes).
Tous les follicules antraux ne sont pas strictement identiques dans leur capacité à répondre au taux de FSH qui a diminué grâce aux actions conjuguées de l'inhibine et des oestrogènes.
- Ce sont les plus gros qui sont les plus sensibles à la FSH : ils contiennent une granulosa plus riche en cellules, donc en récepteurs FSH.
- Les plus petits en contiennent peu. Les taux de FSH devraient être deux fois plus élevés pour leur sélection.
Phase folliculaire du cycle ovarien :
dominance du ou des follicules ovulatoires
ReproductionAnatomie du système génitalReproduction du chienReproduction du chat Physiologie de la reproductionMise en place (période embryonnaire)Puberté GamétogenèseMéioseSpermatogenèseOvogenèse Cycle ovarien et folliculogenèseCycle oestral et menstruelCycles selon l'âge Sortie réserve ovarienneCroissance basalePhase folliculairePhase ovulatoirePhase lutéaleCycle voies génitalesCoït ou copulationFécondationGestationDéveloppement des annexesDéveloppement de l'embryonParturition Lactation