Reproduction : développement folliculaire terminal
Cycle ovarien : phase folliculaire (dominance et atrésie)
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de la reproduction
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- Fonction ovarienne
- Vue d'ensemble de l'activité cyclique
- Évolution de la fonction ovarienne au cours de la vie
- Développement folliculaire
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- Fécondation
- Gestation
- Parturition (mise bas)
- Lactation
À la puberté, le cycle ovarien proprement dit se met en place.
Le follicule ovarien évolue suivant un cycle bien précis composé de trois phases qui ne correspondent qu'au développement folliculaire terminal.
- la phase folliculaire qui comprend :
- le recrutement des follicules susceptibles d'ovuler,
- la sélection du ou des ovules ovulatoires,
- la dominance du ou des ovules ovulatoires qui provoque l'atrésie des autres follicules,
- la phase ovulatoire,
- la phase lutéale.
La dominance est associée à la survie du ou des follicules dominants, au blocage du recrutement des autres follicules et leur entrée en atrésie.
Survie des follicules et récepteurs à la LH
L'expression des récepteurs à la LH sur les cellules de la granulosa jouerait un rôle majeur dans la survie des follicules dominants lors de la décroissance de la FSH.
1. Les cellules de la thèque interne (riches en récepteurs à la LH), produisent une grande quantité d'androgènes (androstènedione), précurseurs des oestrogènes, en particulier l'estradiol chez la femme.
Chez la femme, le taux d'inhibine A s'élève en même temps que les oestrogènes.
Son rôle principal est de renforcer localement l'effet LH sur la thèque interne du follicule dominant pour favoriser la production d'androgènes et la production d'oestrogènes par l'aromatase.
2. Les cellules de la granulosa continuent à se multiplier sous l'action de facteurs de croissance (IGF, GDF-9 sécrété par l'ovocyte…) qui potentialisent les effets de la LH :
- sur la thèque interne, ce qui stimule la formation d'inhibine A qui augmente la sécrétion d'androgènes par la thèque interne,
- sur les cellules de la granulosa, où apparaissent de nombreux récepteurs à LH qui ce qui provoque une action directe de la LH sur la prolifération des cellules de la granulosa et sur l'aromatase., ce qui a pour conséquence de pallier la baisse de la FSH.
En effet, la sécrétion croissante d'oestrogènes pendant la phase terminale a pour effet de diminuer le taux de FSH qui devient trop faible pour :
- le recrutement d'autres follicules,
- le développement des autres follicules qui subissent l'atrésie.
La FSH stimulerait une protéase, la pregnancy associated protein P-A (PAPP-A), digérant l'IGFBP (protéine de liaison des IGF qui inhibe l'IGF (IGF-2, en particulier) dans le liquide folliculaire) : l'IGF stimule alors l'aromatase qui transforme l'androstènedione en oestrogènes, ce qui accroit la production de l'IGF par les cellules de la granulosa et ainsi de suite. Elle ferait disparaître l'inhibition provoquée par la BMP15 ovocytaire sur la différenciation des cellules de la granulosa.
3. La vascularisation du (ou des) follicule dominant est largement augmentée par l'expression des facteurs angiogéniques (VEGF, FGF) sous l'influence de la LH.
Atrésie des autres follicules
Vous pouvez suivre l'atrésie des follicules ovariens sur l'atlas d'histologie animale et humaine (infos).
Cette atrésie est due à la rétroinhibition des oestrogènes sur la sécrétion des gonadotrophines qui bloque le recrutement d'autres follicules que les dominants.
Cette atrésie ou apoptose est contrôlée par des gènes et provoque une fragmentation de l'ADN des cellules de la granulosa des follicules antraux. Puis, les fibres conjonctives du stroma ovarien envahissent l'antrum jusqu'à disparition complète.
- Cette atrésie complète concerne les follicules primordiaux, primaires ou secondaires " pleins " sans thèque interne.
- Lors de l'involution des follicules pré-antraux et antraux (follicules thécogènes), leur thèque interne peut persister un certain temps et former la glande interstitielle de l'ovaire sécrétant des androgènes. Les plus gros laissent des cicatrices dans le stroma ovarien.
Chez la femme, on estime que le nombre d'ovocytes est de 7 millions vers 7 mois de grossesse, 1 million à la naissance, 400 000 à la puberté pour 400 qui arriveront à l'ovulation.
Cette atrésie concerne donc 99% des follicules qui disparaissent complètement du stroma ovarien. Dans les follicules pré-antraux, c'est l'ovocyte qui entrent en apoptose.
Il se produit une apoptose dont le principal événement déclencheur est le manque de facteurs de croissance et de FSH.
- En effet, si on injecte de la FSH à la femme pendant cette période, il se produit une superovulation par la sélection de plusieurs follicules " dominants ".
- L'IGF1 (insuline like growth factor 1) amplifie l'action de la FSH par la concentration locale de leurs récepteurs au niveau folliculaire. Si le taux de sa protéine de liaison (IGFBP) est élevé, le follicule subit l'atrésie.
Phase ovulatoire du cycle ovarien : ovulation
ReproductionAnatomie du système génitalReproduction du chienReproduction du chat Physiologie de la reproductionMise en place (période embryonnaire)Puberté GamétogenèseMéioseSpermatogenèseOvogenèse Cycle ovarien et folliculogenèseCycle oestral et menstruelCycles selon l'âge Sortie réserve ovarienneCroissance basalePhase folliculairePhase ovulatoirePhase lutéaleCycle voies génitalesCoït ou copulationFécondationGestationDéveloppement des annexesDéveloppement de l'embryonParturition Lactation