• Comportement du chien et
    du chat
  • Celui qui connait vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme
    • Konrad Lorenz
  • Biologie, neurosciences et
    sciences en général
  •  Le but des sciences n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie,
    mais de poser une limite à l'erreur infinie
    • La vie de Galilée de Bertold Brecht

Neurotransmetteurs : sérotonine (5-HT)
Voies sérotoninergiques : autres voies

Sommaire
  1. En construction

 

À part les voies sérotoninergiques ascendantes, de nombreuses autres voies utilisent la sérotonine (5-HT).

Voie descendante spinale

Les noyaux B1 (noyau pallidus), B2 (noyau obscurus) et B3 (noyau du raphé magnus) se projettent essentiellement sur la moelle épinière.

bien

Ces noyaux modulent les informations sensorielles et motrices.

Voies nociceptives

Les neurones sont impliqués dans les phénomènes nociceptifs par deux faisceaux.

1. Les faisceaux ascendants proviennent de plusieurs structures nerveuses :

2. Les faisceaux descendants synapsent dans la corne dorsale de la moelle pour moduler les phénomènes nociceptifs par les interneurones encéphalinergiques.

pas bien

Les projections de ses faisceaux pourraient expliquer la pathogénie de la dermatite de léchage.

Voies locomotrices et réflexes spinaux

Les neurones contrôlent l'activité locomotrice et certains réflexes spinaux, par leur terminaison au contact des motoneurones de la corne ventrale.

Voies troncales

B4 et B5 (noyau pontin du raphé) semblent se projeter sur l'ensemble du tronc cérébral.

Voies cérébelleuses

B1 (noyau pallidus), B2 (noyau obscurus) et B3 (noyau du raphé magnus), et B5 (noyau pontin du raphé) par les pédoncules cérébelleux inférieurs atteignent le cervelet dans son ensemble.

Autres cibles

1. Au niveau cérébral, des fibres sérotoninergiques, par les récepteurs 5-HT3, projettent sur deux aires bulbaires, qui, en provoquant une excitation du nerf vague (X), déclenchent le réflexe de vomissement.

Leurs afférences peuvent être aussi cholinergiques, dopaminergiques, histaminergiques (récepteurs H1), peptidergiques comme la substance P (récepteurs NK-1) ou opioidergiques.

Le centre de vomissement reçoit des afférences :

  • de la CTZ,
  • du cortex cérébral (pensée, anxiété, odeur, douleurs, émotions...),
  • du système vestibulaire (mal des transports par exemple)
  • des structures non neuronales comme les méninges par B8 (noyau médian), le plexus choroïde et les vaisseaux cérébraux,
  • du tractus digestif (mécanorécepteurs et chémorécepteurs),
  • de l'otorhinopharynx par des sensations tactiles, olfactives et gustatives,
  • de l'arbre bronchique,

2. Au niveau digestif, des récepteurs sérotoninergiques sont localisés dans l'intestin et contribueraient au contrôle :

  • de l'appétit,
  • du péristaltisme intestinal, provoquant crampes gastro-intestinales et diarrhée par les récepteurs 5-HT3 et 5-HT4.

3. On trouve également des fibres sérotoninergiques dans des structures non neuronales comme les méninges.

  • Le noyau B8 (noyau médian), plus particulièrement, envoie des axones qui formeront des plexus au niveau des épendymocytes leptoméningés dans les méninges.
  • Leur rôle paraît lié aux mécanismes sécrétoires et aux mouvements ciliaires de la surface des épendymocytes.

Le plexus choroïde et les vaisseaux cérébraux sont également innervés par des fibres fines et démyélinisées en provenance des noyaux du raphé.

En construction