Citation
« De deux souffrances survenant en même
temps, mais sur des points différents, la plus forte fait taire la
plus faible. »
Hippocrate
La perception douloureuse est extrêmement variable suivant les individus.
L'activité des nocicepteurs est dépendante de phénomènes excitateurs, mais également inhibiteurs provenant de différents étages du système nerveux.
Certains phénomènes engendrent ou augmentent la sensation de douleur :
Ces phénomènes sont, aussi bizarres que cela puisse être, des apprentissages au niveau médullaire par des renforcements (potentialisation à long terme). D'autres phénomènes entrent en jeu.
On peut également diminuer la douleur en stimulant des mécanorécepteurs cutanés :
Cela démontre que l'activation des mécanorécepteurs de gros diamètre (Aα et Aβ) et ce, de manière plus efficace, est responsable des régulations segmentaires en stimulant un interneurone inhibiteur.
C'est la théorie du " gate control ", valable que pour
le dermatome concerné.
Les émotions, le stress et les contrôles psychiques (souvenez-vous
des martyrs !) peuvent diminuer la douleur.
La stimulation de la substance grise périaqueducale projette sur :
Cette voie noradrénergique nous sert à prémédiquer
nos animaux lors de la mise en place d'une anesthésie générale
par des produits α2-agonistes : ils sont également sédatifs en partie par leur inhibition
sur le locus coeruleus.
Le noyau gigantocellulaire de la formation réticulée envoie des projections ascendantes sur le thalamus (faisceau spino-réticulaire), mais également, descendantes :
Ces centres de contrôle peuvent être activés par les centres supérieurs, ce qui explique l'inhibition de la douleur par les émotions, le stress et les contrôles psychiques.
SomesthésieDouleur
et nociceptionNocicepteursTransduction
nociceptive
Fibres
nociceptivesVoies
nociceptivesContrôle
douleur
Douleur et comportementGrille d'évaluation de la douleur
ToucherThermoceptionProprioception