Citation
«  Le moment crucial de chaque artiste est sa transmutation " d'être récepteur " en " être émetteur " : là , il devient créateur, être rarissime découvrant son rôle qui consiste à donner. »
Victor Vasarely
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La FSH - Follicle Stimulating Hormone, hormone folliculo-stimulante - est une hormone glycoprotéique sécrétée par l'adénohypophyse - antéhypophyse ou hypophyse antérieure - , par ses cellules gonadotropes, et composée de deux chaînes α et β et de chaînes de polysaccharides (structure moléculaire).
La sous-unité β déclenche l'action biologique spécifique lors de l'association du glycoforme (α + β et leurs glucides) avec son récepteur.
Les rétrocontrôles hypothalamo-hypohysaires-gonadiques sont nombreux.
La production de la FSH est sous le contrôle de la GnRH - Gonadotropin Releasing Hormone ou gonadolibérine -.
Cette neurohormone hypothalamique, sécrétée au sein du noyau périventriculaire de l’aire préoptique (hypothalamus antérieur), et le noyau arqué (ou infundibulaire) de l'hypothalamus moyen (région tubaire), est également responsable de la sécrétion de LH d'où son nom de LH-RH - Luteinizing Hormone Releasing Hormone -.
La GnRH est sécrétée de manière pulsatile, ce qui permet la sécrétion préférentielle de FSH ou de LH en fonction du cycle.
De très nombreux facteurs, aussi bien internes qu'externes, régulent cette sécrétion :
Les hormones stéroïdes inhibent la transcription des gènes des sous-unités αFSH et βFSH.
1. Les oestrogènes exercent une rétroaction sur la sécrétion de la FSH, bien plus que sur celle de la LH.
L’ovariectomie (ablation des ovaires) ou la ménopause provoque une augmentation de la production de FSH hypophysaire.
Le rétrocontrôle est positif au moment de l'ovulation (pic d'oestrogènes et pic de FSH et de LH).
Les neurones à kisspeptides, découverts récemment dans le noyau périventriculaire et le noyau arqué, possèdent des récepteurs aux oestrogènes (ERα) et projettent sur les neurones à GNRH du noyau arqué : leur rôle dans les rétrocontrôles aussi bien négatifs que positifs lors de l'ovulation, sont évidents.
2. La progestérone, à dose faible, augmente la sécrétion de la FSH au début de la phase folliculaire (phase de recrutement), puis la diminue à dose forte lors de la phase lutéale.
La diminution du taux de progestérone, d'oestradiol et d'inhibine A au moment de la régression du corps jaune provoque l'apparition d'un autre cycle en activant la sécrétion de la FSH (recrutement des follicules).
Ces rétrocontrôles (oestrogènes et progestérone) sont utilisés dans les pilules contraceptives, que ce soient les pilules oestro-progestatives, associant un oestrogène et un progestatif, ou les pilules progestatives pures (microdosées et macrodosées).
Les oestrogènes et la progestérone inhibent les décharges de LH et de FSH, donc l'ovulation. En outre, la progestérone modifie le glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes, inhibe la phase proliférative de l'endomètre (sous-contôle des oestrogènes), et donc s'oppose à la nidation.
3. La testostérone exerce un contrôle mal connu sur la FSH (hypothalamique et hypophysaire).
Le rétrocontrôle hypothalamique pourrait être sous la dépendance des neurones à kisspeptides.
Les inhibines inhibent la production de FSH au niveau hypophysaire.
Les cellules de Sertoli sécrètent de l'inhibine B qui exerce une rétro-inhibition sur l'adénohypophyse.
Les inhibines agissent vraisemblablement par occupation des récepteurs de l'activine, les activines activent la production de FSH. La follistatine, protéine porteuse, exerce son activité régulatrice en neutralisant l'activine.
L'hormone anti-mullerienne (AMH) inhibe la FSH dans le recrutement initial des follicules.
Ces nombreuses molécules agissent
par action paracrine (régulation des cellules voisines)
et autocrine (générée par
les cellules elles-mêmes).
La follistatine, synthétisée par les cellules de la granulosa ovarienne, mais aussi par les cellules folliculo-stellaires de l'adénohypophyse entrant en contact avec les cellules hypophysaires, et en particulier, les cellules gonadotropes, est une glycoprotéine de transport (binding) et de neutralisation de l'activine.
Les récepteurs de la FSH sont des récepteurs transmembranaires couplés à la protéine G.
L'hormone se lie à la protéine G qui active l'adénylcyclase. Elle catalyse la transformation d'ATP en AMPc (adénosine monophosphate cyclique ou AMP cyclique) qui se fixe sur une PKA (protéine kinase A) pour la rendre active. Cette PKA phosphoryle des protéines qui activent l'expression génique.
Les récepteurs à la FSH se trouvent :
Ces récepteurs à la FSH sont retrouvés dans de nombreuses tumeurs, ce qui peut déboucher sur des traitements ( infos). « Nous avons testé les tumeurs de plus de 1300 patients atteints de 11 cancers différents (NDLR : prostate, sein, colon, pancréas, vessie, rein, poumon, foie, estomac, testicules, ovaires), et nous avons découvert à notre grande surprise qu'elles étaient toutes dotées du récepteur de la FSH. » Nicolae Ghinea ( infos).
EndocrinologieAxe hypothalamo-hypophysaireHormones hypothalamiques
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Hormones posthypophysaires Hormones à visée reproductive
Hormones gonadiquesStéroïdes sexuelsHormones placentaires et utérines
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