L'érection pénienne est un phénomène neuro-vasculaire qui consiste en une relaxation des fibres musculaires lisses des corps érectiles, la vasodilatation des aréoles ou cavernes du pénis, parachevée par une occlusion veineuse.
Les commandes et la médiation nerveuse de l'érection sont constitués par :
1. un étage effecteur médullaire et périphérique composé par :
Brasero ithyphallique
(Musée de Naples)
le système nerveux autonome, au niveau de la moelle lombaire et sacrée,
Mécanismes neurologiques de l'érection et de l'éjaculation
(Figure : vetopsy.fr)
2. D'autres fibres préganglionaires traversent les plexus sans synapser pour aller directement au contact de neurones noradrénergiques dans le plexus hypogastrique inférieur.
1. Elle garde, dans les conditions normales, le pénis flaccidepar contraction des fibres musculaires lisses des artères hélicine.
La noradrénaline est l'hormone du stress ce qui explique que des phénomènes aussi divers que la douleur, l'anxiété, la peur, les émotions négatives… inhibent l'érection.
soit rejoignent le nerf pudental pour rejoindre les ganglions intramuraux des organes pelviens et forme, en partie, le nerf dorsal du pénis (ou du clitoris).
Les plexus hypogastriques inférieurs (ou pelviens), dont l'anatomie et la composition varient selon les espèces, sont donc composés de fibres orthosympathiques et parasympathiques qui forment le nerf caverneux, mais aussi de fibres viscéro-afférentes.
La GMPc active elle-même une kinase qui abaisse le calcium libre cellulaire, ce qui provoque la relaxation des fibres musculaires lisses des corps caverneux et donc, sa vasodilatation et l'érection.
2. La fin de l'érection résulte de la dégradation du GMPc par les phosphodiestérases de type 5 (PDE 5).