Reproduction: érection
Stimuli déclenchant l'érection
- Reproduction
- Anatomie du système génital
- Physiologie de la reproduction
- Gestation
- Parturition (mise bas)
- Lactation
L'érection pénienne est un phénomène neuro-vasculaire qui consiste en une relaxation des fibres musculaires lisses des corps érectiles, la vasodilatation des aréoles ou cavernes du pénis, parachevée par une occlusion veineuse.
La physiologie de l'érection est commandée par :
1. un étage effecteur médullaire et périphérique composé par :
- le système nerveux autonome, au niveau de la moelle lombaire et sacrée,
- le système nerveux somatique.
2. un étage afférent cérébral qui dépend de stimulations diverses et de neuromédiateurs centraux à l'effet :
- facilitent l'érection : ocytocine, dopamine, acide glutamique, acétylcholine, NO, NPY, VIP…
- inhibent l'érection : sérotonine, opioïdes, GABA….
Ici, nous envisageons l'érection pénienne, mais n'oublions pas que des phénomènes similaires interviennent dans l'érection clitoridienne.
Déclenchement de l'érection :
informations afférentes
L'érection, survient lorsqu'un individu est stimulé sexuellement, que ce soit par des stimuli psychiques physiques ou par réflexe.
Érection psychogène
Lors d'érection psychogène, c'est le niveau cérébral qui décide ou non de l'érection.
Structures cérébrales
Les structures cérébrales mises en cause sont en particulier :
1. les structures pontiques et bulbaires et hypothalamiques :
- le noyau paraventriculaire et région préoptique médiane,
- l'aire tegmentale ventrale,
- le noyau du lit de la strie terminale (BNST),
- le noyau accumbens,
- l'hippocampe,
- l'amygdale,
- les bulbes olfactifs ;
2. les centres corticaux (lobe frontal et lobe temporal en particulier) qui reçoivent toutes les informations sensorielles, les intègrent et les interprètent.
Chaque structure intervient dans des situations particulières (érections non spécifiques comme, par exemple, le contact tactile, érections induites par les phéromones, érections psychogènes...).
Comportement reproducteur
1. L'aire préoptique médiale (MPOA) et la LPOA (aire préoptique latérale) contribuent au comportement reproducteur.
La destruction de la MPOA provoque une impuissance dans toutes les espèces étudiées : elle renferme des neurones sensibles aux androgènes essentiels dans l'érection pénienne chez l'homme.
Les androgènes circulants exercent une influence importante sur la libido et l'intérêt sexuel. Toutefois, il est difficile de trouver une relation signifiante entre testostérone et érection.
- Chez le rat, la testostérone et les androgènes, par leur action sur la région pré-optique, modulent le tonus α2-adrénergique central. Ils stimuleraient la synthèse de noradrénaline dans les plexus pelviens et la formation de NO dans les neurones parasympathiques.
- Chez l'homme, un stimulus visuel peut provoquer une érection chez des hommes hypogonadiques.
2. Toutes les informations sensorielles (excitation sexuelle chez l'Homme) proviennent :
- des cinq sens (avec une prédominance de la vision chez l'homme, mais de l'olfaction chez la brebis et dans un grand nombre d'espèces),
- de la mémoire émotionnelle située au niveau du système limbique (fantasmes),
- des zones érogènes.
Elles sont modulées par le centre médullaire sacré parasympathique.
Chez l'homme, le psychisme est prépondérant dans le déclenchement et le maintien des érections, en synergie avec l'érection réflexe.
Érection réflexe
Lors de l'érection réflexe, la stimulation directe des organes génitaux.
Ce sont en particulier, des récepteurs sensoriels concentrés sur le gland du pénis, envoie, via le nerf dorsal du pénis, l'information à la moelle épinière sacrée qui stimule le système parasympathique. L'information revient par le nerf caverneux.
Chez l'homme, les érections réflexes persistent après des lésions médullaires suprasacrées.
Érection du sommeil paradoxal
L'érection du sommeil paradoxal de l'homme (érection nocturne) est provoquée par la décharge massive des neurones PS-on au niveau du peri-LCα (essentiellement cholinergiques) et le silence des PS-off du locus coeruleus (noradrénergiques).
Ce phénomène permet, depuis Karacan (1970), de différencier les impuissances psychologiques (érections normales pendant le sommeil, les facteurs psychologiques étant inactifs) et les impuissances organiques (érections nocturnes modifiées ou absentes) chez l'homme.
Cette érection n'existe pas chez le chien ou le chat.
Physiologie de l'érection
ReproductionAnatomie du système génitalReproduction du chienReproduction du chatPhysiologie de la reproductionMise en place (période embryonnaire)Puberté GamétogenèseCycles ovariensCoït ou copulationÉrectionÉjaculation FécondationGestationDéveloppement des annexesDéveloppement de l'embryonParturition Lactation