la libération synchrone, qui suit strictement l'arrivée du potentiel d'action présynaptique entrant, i.e. 0,2 à 1 ms après.
la libération asynchrone, qui n'est que faiblement couplée à la stimulation dans le temps, i.e. 10–100 ms après.
Différents modes de libération présynaptique des neurotransmetteurs
(Figure : vetopsy.fr d'après Guzikowski et Kavalali)
2. La libération spontanée se produit indépendamment des potentiels d'action de manière quantique, où des vésicules synaptiques uniques fusionnent et libèrent un neurotransmetteur de manière quasi aléatoire.
2. Les événements de libération miniature spontanée (minis) sont généralement mesurés électrophysiologiquement en enregistrant les courants postsynaptiques miniatures (mEPSC) qu'ils évoquent.
La découverte de cette libération spontanée par Bernard Katz et Paul Fatt dans la jonction neuromusculaire de la grenouille et la synapse géante du ganglion stellaire du calmar, a permis de découvrir que les neurotransmetteurs étaient relâchés par quanta, i.e. correspondant chacun au contenu d'une vésicule (Spontaneous subthreshold activity at motor nerve endings 1952).
Syt1 et Doc2 régulent la libération spontanée, mais, étonnamment, leurs contributions relatives dépendent du fait que la libération provienne de neurones excitateurs ou inhibiteurs.
Senseurs calciques et libération spontanée
(Figure : vetopsy.fr d'après Courtney et coll)
Doc2α favorisait les minis glutamatergiques, tandis que Doc2β et syt1 régulaient tous deux les minis GABAergiques.
b. Le KO de Doc2 a aussi provoqué une augmentation de la force synaptique, ce qui suggère que la neurotransmission spontanée est capable de communiquer indépendamment avec le neurone postsynaptique et de déclencher des cascades de signalisation en aval qui régulent l'état synaptique (Doc2b is a High Affinity Ca2+ Sensor for Spontaneous Neurotransmitter Release 2010).
3. Les récepteurs postsynaptiques pourraient être distincts.
Ainsi, plusieurs modes d'endocytose peuvent maintenir l'apport VS aux terminaux présynaptiques pour supporter des phases distinctes de neurotransmission.
Inhibition de la libération spontanée
1. L'inhibition de la libération de neurotransmetteurs est un des processus fondamentaux de neuromodulation.
Inhibition de la libération spontanée
(Figure : vetopsy.fr d'après Alten et coll)
a. Contrairement aux mécanismes bien définis qui sous-tendent l'inhibition de la libération évoquée via la suppression des canaux Cav/VGCC, les processus qui sous-tendent l'inhibition neuromodulatrice de la libération spontanée restent flous.
Elle est largement indépendante de la signalisation présynaptique Ca++ pour les deux formes de libération.
2. Dans le cas de la libération spontanée du glutamate, l'inhibition nécessite une interaction avec la sous-unité Gβγ des protéines G avec l'extrémité C-terminale du composant de la machinerie de fusion clé SNAP25, modulée par la synaptotagmine-1 (Syt1).
3. L'inhibition de la libération spontanée du GABA, en revanche, est indépendante de ces voies et nécessite probablement des cibles Gβγ alternatives à la borne présynaptique.