Les comportements sociaux, tels que les comportements sexuels, les comportements agressifs et les comportements parentaux sont fondamentaux pour la survie de toute espèce vertébrée.
Vue d'ensemble des comportements sociaux : innés, mais flexibles
Tous les membres d’une espèce expriment des comportements sociaux de manière stéréotypée et spécifique à l’espèce sans adaptation en raison de circuits neuronaux câblés au cours du développement et dédiés à ces comportements.
1. Bien qu’innés, les comportements sociaux sont flexibles, car la volonté d'interagir avec une cible sociale ou de s'engager dans des actes sociaux spécifiques peut varier considérablement en fonction de :
Interactions entre deux individus
(Figure : vetopsy.fr d'après Chen et Hong)
l'état reproducteur,
l'expérience sociale,
de nombreux autres facteurs internes et externes.
Une telle flexibilité donne aux vertébrés la capacité de déclencher le comportement approprié au bon moment et vers la bonne cible.
a. Les circuits neuronaux de base qui sous-tendent chaque comportement social inné sont à peu près connus.
b. Les mécanismes neuronaux qui soutiennent la plasticité comportementale commencent à être dévoilés ( plasticité comportementale).
2. En effet, tout au long de sa vie, un organisme est exposé à une multitude de stimuli internes et externes et il y répond pour survivre et prospérer.
a. Parfois, l’organisme doit réagir dans un contexte social via des formes multimodales de communication avec ses congénères.
Par exemple, en tant que nourrisson, il peut tirer de la nourriture de ses parents pour assouvir sa faim.
En tant que juvénile, il peut s’adonner à des comportements ludiques avec ses frères et sœurs.
À l'âge adulte, il peut s'accoupler avec ses congénères, défendre son territoire et ses ressources contre les intrus de ses congénères et prendre soin de ses petits pour assurer la continuité de sa lignée.
Traitement sonsoriel jusqu'à la décision comportementale
(Figure : vetopsy.fr d'après Chen et Hong)
Leur mise en œuvre est pilotée par des circuits neuronaux câblés au cours du développement et contrainte par des caractéristiques anatomiques et morphologiques qui évoluent simultanément.
Ces solutions comportementales sont conservées à travers les générations en raison de leur contribution à assurer la pérennité de l'espèce.
1. La phase appétitive peut être considérée comme une phase d'identification qui amène l'animal à proximité immédiate de la cible pour déterminer son identité afin que les actions appropriées puissent être prises. Elle peut être subd subdivisée en trois phases :
2. La phase appétitive est suivie d'une phase consommatoire stéréotypée qui consiste en une série de modèles moteurs fixes.
Les quatre composantes des phases appétitive et consommatoire des comportements
sociaux innés chez la souris
(Figure : vetopsy.fr d'après Wey et coll)
3. Ces comportements innés varient en fonctions de plusieurs facteurs.
La volonté de passer de la détection à l’approche et de l’investigation à la consommation est susceptible de changer en fonction de l’expérience de l’animal, de son état interne et de facteurs externes.
L'exécution motrice de la phase consommatrice peut également être affinée avec l'expérience.