Organisation sociale
Structure sociale des canidés
- Sociétés animales
- Hiérarchie
- Hiérarchie de dominance chez le chien
- Prérogatives de dominant chez le chien
- Sociopathies
La structure sociale est un système dynamique qui règle la nature des relations entre les membres d'une même espèce occupant un espace donné. Elle intègre :
- des facteurs comportementaux (sociaux et reproducteurs, principalement),
- des facteurs écologiques (ressources alimentaires, abris, climat, visibilité ...).
Vue d'ensemble
La structure sociale règle la taille, la composition et la durée d'existence des groupes en fonction du sexe, de l'âge et du degré de parenté des animaux.
- Elle peut être modifiée afin de mieux adapter les individus à un changement du milieu ou de la densité de la population.
- Elle ajuste, par le comportement, la dynamique de la population aux caractéristiques contemporaines de l'environnement.
L'organisation sociale des félins sauvages et du chat est traité dans des chapitres spéciaux.
Structure sociale
des canidés sauvages
Trois types de structure sociale existent chez les canidés sauvages.
- On observe cependant une grande souplesse au sein de la plupart des espèces, les individus pouvant, en fonction de l'environnement et des disponibilités en nourriture (type de proies et dispersion), adopter un des deux autres types.
- Cette remarquable plasticité concerne également l'existence de la territorialité, la taille des territoires et celle des domaines vitaux.
Représentants du type I
Le renard est l'exemple classique de ce type I.
1. Les renards vivent en solitaire.
Les proies dont ils se nourrissent sont petites proportionnellement à la taille du canidé.
2. Les animaux adultes sont territoriaux et ne se rencontrent qu'au moment du rut.
Les jeunes quittent la mère au moment du sevrage et se cherchent un nouveau territoire : l n'y a pas de formation de hiérarchie au sein de la nichée.
3. Les moyens de communication sont peu variés et les messages exprimés sont peu nuancés (" tout ou rien ").
Représentants du type II
Le chacal et le coyote sont l'exemple classique de ce type II.
1. Ces canidés vivent en couples ou en groupes familiaux.
Les proies chassées sont plus grandes, leur capture nécessite la coopération entre plusieurs animaux et elles peuvent être partagées.
2. Les animaux ne sont pas territoriaux et ne se rencontrent qu'au moment du rut.
Les groupes sont stables et les jeunes passent la saison hivernale avec les parents, puis quittent la famille.
3. Les moyens de communication entre individus est plus développée, de même que le jeu. Dans certains cas, on observe des relations dominant-dominé.
4. Lorsque les conditions écologiques changent, une structure de type I ou de type III peut être adoptée.
Représentants du type III
Le loup et le lycaon sont l'exemple classique de ce type III.
1. Ils vivent en meutes qui comprend une ou plusieurs familles.
- Une meute consiste en un groupe fermé dont les étrangers sont exclus.
- Ce sont surtout les dominants qui les repoussent - et, éventuellement les tuent -, les dominés ayant tendance à être plus amicaux avec eux, voire soumis.
Les proies dont ils se nourrissent sont petites proportionnellement à la taille du canidé.
2. Les animaux adultes ne sont pas territoriaux : les domaines vitaux des meutes se recouvrent et leur surface est de l'ordre de plusieurs dizaines à plusieurs milliers d'hectares.
En fonction de l'environnement, une portion plus ou moins grande de ce domaine vital est marquée et défendue contre les autres loups et ce territoire peut être :
- petit et centré sur la tanière où naissent et se développent les jeunes,
- plus important et englober, par exemple, des zones où abondent les proies ou dans lesquelles sont situées les sources de nourriture.
Le marquage territorial est effectué en totalité ou à titre principal par le couple alpha.
La puberté étant tardive (2 ou 3 ans), les jeunes restent longtemps en compagnie de leurs parents et de la progéniture des années précédentes ou suivantes.
- Le nombre moyen d'animaux par meute est en moyenne de 12 avec un maximum observé de 35.
- La taille des meutes varie en fonction de la densité et de la taille des proies. Dans certaines conditions, une structure sociale de type II peut être adoptée.
3. Les moyens de communication entre individus sont très élaborés et fort nuancés.
- Une hiérarchie de dominance complexe s'installe.
- Le guidage est assuré généralement par les individus alpha.
- Une entraide réelle existe parmi les membres : au retour de la chasse, mâles et femelles régurgitent une partie du contenu stomacal afin de nourrir les jeunes et les individus âgés ou handicapés (demande de régurgitation).
- Les jeunes apprennent à chasser par imitation des adultes.
Structure sociale des chiens domestiques
Sociétés animalesStructure sociale des canidésStatut actuel du chien domestiqueCohésion socialeOrganisation spatiale et interactions socialesHiérarchieHiérarchie de dominancePrérogatives de dominantAccès à la nourritureContrôle de l'espaceInitiative des contactsExpression de la sexualitéSociopathiesSociopathies intraspécifiquesSociopathies interspécifiques