Agressions offensives du chien
Agression de poursuite
- Comportement du chien
- Histoire du chien
- Choix d'un chien
- Développement comportemental
- Éthogramme du chien
- Structure sociale : hiérarchie
- Agressions
- Comportement alimentaire
- Comportement éliminatoire
- Comportement ludique : jeux
- Comportement reproducteur
- Sommeil
- Communication
- Sémiologie
- Psychopatholologie
- Troubles du comportement
- Comportement du chat
L'agression de poursuite peut être considérée comme une agression de prédation sans mise à mort de la proie.
L'agression de poursuite est classée dans les agressions offensives caractérisées par le fait que l'animal, i.e. l'agresseur, se dirige volontairement vers l'individu agressé.
Conditions d'apparition
L'agression de poursuite est dirigée vers des espèces avec lesquelles le chien est socialisé ( socialisation interspécifique).
Rappelons que l'agression de prédation est dirigée vers des espèces avec lesquelles le chien n'a pas été socialisé
Manifestations comportementales
La séquence comportementale est identique à celle de la prédation d'une proie de grande taille ( manifestations comportementales).
Envers des humains
L'agression la plus courante concerne la poursuite des joggeurs et des cyclistes qui croisent le chien.
1. Le chien poursuit un individu en mouvement.
2. Le chien le mord par derrière, la plupart du temps au mollet, quitte à faire un détour, ce qui rappelle le comportement des chiens de berger.
Remarque : certains chiens ont souvent recours à l'attaque lors :
- d'un conditionnement opérant,
- d'une pathologie organique.
Envers des troupeaux : chiens de berger
Le rassemblement des troupeaux peut être considéré comme une agression de poursuite.
1. Le chien approche le mouton, en position basse, progressant lentement, rappelant plutôt, la séquence appétitive de la chasse des petites proies ( manifestations comportementales).
2. Le chien fonce sur le mouton et le mord au jarret en contrôlant sa morsure pour le ramener dans le troupeau.
Remarque : un comportement de rassemblement rudimentaire peut survenir aussi sur des humains dans le cas de promenade lorsque plusieurs groupes se forment.
Le chien de la famille va d'un groupe à l'autre pour essayer de les regrouper, sans bien entendu les mordre ou se mettre en position d'affut.