Neurophysiologie phéromonale
Voies ascendantes
Bulbe olfactif accessoire (AOB) : localisation et histologie (1)
- Sens chimiques
- Olfaction
- Vue d'ensemble du système olfactif accessoire (VNS) et des phéromones
- Généralités sur les phéromones
- Perception des phéromones
- Neurophysiologie phéromonale
- Sécrétions
et excrétions contenant des phéromones
- Régions
cutanées sécrétrices des phéromones
- Glandes anales
- Glandes jugales
- Glandes podales
- Sécrétions maternelles
- Sécrétions ou excrétions non cutanées
contenant des phéromones
- Phéromones urinaires
- Autres excrétions
- Régions
cutanées sécrétrices des phéromones
- Phéromones et communication
- Phéromonothérapie
- Gustation
- Vision
- Système somatosensoriel
Le bulbe olfactif accessoire (AOB) est le site de la première projection des cellules sensorielles voméronasales (VSN ou Vomeronasal Sensory Neur (VSN ou Vomeronasal Sensory Neuron) par le nerf voméronasal.
Localisation de l'AOB
Le bulbe olfactif accessoire (AOB) est le premier relais cérébral des cellules sensorielles voméronasales (VSN) de l'organe voméronasal (VNO), i.e. c'est l'analogue du bulbe olfactif principal (MOB).
L'AOB est localisé sur la face dorsale postérieure du bulbe olfactif principal.
a. Il partage de nombreuses similitudes avec le bulbe olfactif principal (MOB) beaucoup plus grand, en particulier les grandes classes de populations neuronales, leur organisation en couches et leur connectivité.
b. Cependant, l'AOB et le MOB présentent également des différences notables concernant chacun de ces aspects.
Histologie de l'AOB
1. Chez les rongeurs, le bulbe olfactif accessoire (AOB), comme le bulbe olfactif principal (MOB), est formé de six couches :
- 1. la couche des fibres du nerf voméronasal (VNL) ou couche superficielle (VNL),
- 2. la couche glomérulaire (GL),
- 4. la couche cellulaire externe (ECL ou MCL),
- 4. la couche plexiforme,
- 5. le tractus olfactif latéral (LOT),
- 6. la couche des cellules granulaires (GCL).
Pour des informations supplémentaires, vous pouvez lire : Pheromone Sensing in Mammals: A Review of the Vomeronasal System (2023) et Signal Detection and Coding in the Accessory Olfactory System (2018).
2. Chez nos carnivores domestiques, certaines de ces couches sont négligeables.
- 1. la couche des fibres du nerf voméronasal (VNL) ou couche superficielle (VNL),
- 2. la couche glomérulaire (GL),
- 3. la couche cellulaire externe (ECL ou MCL) ou mitral/plexiforme,
- 4. la couche des cellules granulaires (GCL).
Couche superficielle (VNL)
La couche superficielle ou couche de faisceaux de fibres amyéliniques du nerf voméronasal (VNL) correspond aux projections axonales des cellules sensorielles voméronasales (VSN), entourées de nombreux astrocytes.
Contrairement aux cellules sensorielles olfactives (OSN), leur axone se ramifie et se connecte à plusieurs glomérules (Histological Properties of the Glomerular Layer in the Mouse Accessory Olfactory Bulb 2012).
Couche glomérulaire (GL)
La couche glomérulaire (GL) est la couche où s'effectue les nombreuses synapses entre les protoneurones sensoriels et les dendrites des deutoneurones que sont les cellules mitrales (et à panache) pour concentrer le signal.
1. À la différence du MOB, (couche GL du bulbe olfactif principal), les glomérules sont organisés de manière plus diffuse.
a. Les glomérules ne sont pas bien délimités, bien moins perceptibles que dans le bulbe olfactif principal (MOB), et sont entourés d'un nombre réduit de cellules juxta-glomérulaires, en particulier des périglomérulaires.
- Les cellules mitrales et à panache ne forment pas une couche bien précise comme la couche plexiforme externe (EPL) et la couche des cellules mitrales.
- Ils ont une taille variable, de 10 à 30 µ chez la souris.
b. Par contre, il semble que cette convergence est beaucoup moins forte (100/1) que celle de l'épithélium olfactif (1000/1).
- Certains rapportent des ensembles cibles de 4 à 30 glomérules individuels, ce qui doit être pris avec beaucoup de précautions.
- Si sa spécificité pour les phéromones (qualité et types) est très élevée, son acuité est plus faible.
2. Le nombre des cellules périglomérulaires (PG), variété de cellules juxta-glomérulaires (JG), en particulier, est beaucoup plus faible que dans le MOB.
- Leur dendrites peuvent s'étendre sur un ou plusieurs glomérules.
- Elles sont la plupart GABAergiques.
- Contrairement au PG du MOB (10% des cellules), seul un petit nombre de neurones périglomérulaires sont dopaminergiques (propriétés neurophysiologiques des PG).
Après l’accouplement, l’expression de la tyrosine hydroxylase, un marqueur des neurones dopaminergiques, augmente dans l’AOB des rats femelles (Mating Increases Neuronal Tyrosine Hydroxylase Expression and Selectively Gates Transmission of Male Chemosensory Information in Female Mice 2013).
Couche cellulaire externe (ECL)
Contrairement au MOB, l’AOB ne comprend pas de couches de cellules mitrales (MCL) et de couche plexiforme externe (PNL) bien définies (General organization of the perinatal and adult accessory olfactory bulb in mice 2006).
Sens chimiquesOlfactionCommunication olfactiveVue d'ensemble du système olfactif accessoire (VNS) et des phéromonesPerception phéromonaleOrgane voméronasal (VNO)Transduction voméronasaleBulbe olfactif accessoire (AOB)Voies ascendantesSécrétions et excrétions phéromonalesCommunication phéromonalePhéromones et marquagesPhéromones et organisation socialePhéromones et reproductionPhéromones et alarmePhéromonothérapie