Neurotransmetteurs et
comportement alimentaire
- Comportement alimentaire
- Métabolisme et régulation de l'état post-prandial et de l'état de jeûne
- Hypothalamus et comportement alimentaire
- Neurotransmetteurs et comportement alimentaire
- Psychotropes et comportement alimentaire
De nombreux neurotransmetteurs et leurs récepteurs sont impliqués dans le comportement alimentaire.
Neurotransmetteurs anorexigènes
Certains neurotransmetteurs ont des effets anorexigènes (qui diminuent l'appétit).
Histamine
Les récepteurs H1, récepteurs à l'histamine (HA), régulent l'appétit sans qu'on sache par quelle voie.
Sérotonine
Des études sur la sérotonine (5-HT) ont montré :
- qu'en augmentant sa concentration dans la fente synaptique, la prise de nourriture diminue ;
- qu'en la diminuant, la prise de nourriture augmente.
Ce sont essentiellement les récepteurs 5-HT2C qui sont responsables de la régulation de l'appétit. Toutefois, les projections des noyaux du raphé sur l'hypothalamus utilisent les récepteurs 5-HT3.
Les récepteurs 5-HT3 et 5-HT4 périphériques réguleraient également l'appétit et d'autres fonctions digestives comme la motricité gastro-intestinale.
Ce sont les inhibiteurs mixtes 5-HT2C-H1 qui sont responsables de la prise de poids alors que le blocage des seuls 5-HT2C n'entraîne pas l'obésité.
Adrénaline
Les récepteurs adrénergiques bêta 3, récepteurs à l'adrénaline (AD), sont situés principalement dans le tissu adipeux où ils régulent le métabolisme énergétique et la thermogenèse.
Neuropeptides
Des neuropeptides régulent la prise de nourriture et l'homéostasie énergétique.
Ils agissent comme hormones au niveau périphérique et comme neurotransmetteurs au niveau central.
Les plus étudiés sont :
- la galanine,
- le neuropeptide Y,
- la leptine (sécrétée par les adipocytes).
Les gènes ob chez la souris régulent la leptine.
On ne connaît pas leurs cibles centrales.
Neurotransmetteurs
orexigènes
1. Le GABA agit comme anti-sérotoninergique.
2. La dopamine est sécrétée par des neurones situés dans l'hypothalamus qui envoient des projections vers l'hypophyse antérieure pour former la voie dopaminergique tubéro-infundibutaire.
Elle joue un rôle dans la faim, mais également la soif, la pression artérielle, les hormones hypophysaires (syndrome de Cushing chez les vieillards, prolactine, GH...).
3. La noradrénaline, par ses récepteurs alpha2, bloque la sécrétion des cellules bêta du pancréas qui sécrètent l'insuline.
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