• Comportement du chien et
    du chat
  • Celui qui connait vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme
    • Konrad Lorenz
  • Biologie, neurosciences et
    sciences en général
  •  Le but des sciences n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie,
    mais de poser une limite à l'erreur infinie
    • La vie de Galilée de Bertold Brecht

Nerfs crâniens
Nerf olfactif (I)

Sommaire
bien

Pour l'anatomie et les grandes voies, reportez-vous au site d'anatomie humaine où vous pourrez tout savoir sur ce nerf (anatomie du I).

Nerfs crâniens du chien
Nerfs crâniens du chien (vue ventrale)
(Figure : vetopsy.fr d'après Miller)

Les deux premiers nerfs crâniens (I et II) ne peuvent pas être considérés comme de vrais nerfs périphériques.

Rôle

Le nerf olfactif (I) assure la perception olfactive.

Anatomie

1. Les axones des cellules sensorielles olfactives (OSN) se groupent, en paquet de 1000 environ, pour constituer les filets olfactifs.

Ils traversent la lame criblée de l'os ethmoïde et se terminent dans le bulbe olfactif.

attention

Ils ne forment pas un véritable nerf (toutes les fibres ensemble) comme les autres nerfs crâniens !

2. Les fibres nerveuses olfactives sont très nombreuses chez nos carnivores domestiques et forment une partie importante de la région antérieure du cerveau (loupe bulbe olfactif) : ce sont des espèces macrosmatiques.

bien

La neurogénèse olfactive est une des rares exceptions d'une multiplication neuronale après la naissance (loupeneurogénèse olfactive) !

Signes cliniques lors de lésions du nerf olfactif (I)

Nerfs crâniens du chien
Réflexe du léghage de la truffe
(Figure : vetopsy.fr)

Ces lésions sont rares et difficiles à objectiver.

pas bien

L'hyposmie ou l'anosmie est observable par les troubles qu'elles occasionnent sur le comportement alimentaire, surtout chez le chat lors de rhinites chroniques. C'est alors la voie rétronasale qui inhibe le sens gustatif.

L'absence (anosmie) ou diminution (hyposmie) du sens de l'odorat est souvent difficile à objectiver chez l'animal que ce soit à partir de l'historique (diminution d'appétit, peu ou pas d'intérêt pour les aliments) ou de l'examen neurologique.

  • On pratique le réflexe de léchage de la truffe ou un recul de la tête : un tampon imbibé d'alcool, un peu de nourriture très odorante ou tout simplement le " bout du thermomètre " peuvent être utilisés pour stimuler un réflexe de léchage de la truffe ou un recul de la tête, signe d'une perception des odeurs.
  • Il est important de remarquer qu'un animal qui renifle ne perçoit pas forcément les odeurs.

Les tumeurs des cavités nasales peuvent aussi être la cause de troubles de l'odorat.

Nerf crâniensNerf olfactif (I)