Deux formes de phalènes
(Photos : Dhobern & willapalens)
1. Les animaux cryptiques se camouflent pour être de la même couleur
que leur environnement.
C'est le cas de nombreux papillons nocturnes qui vivent
immobiles, le jour, sur le tronc des arbres, comme les phalènes : elles existent sous forme claire et sous forme sombre et se
posent sur les surfaces de même couleur.
Un phénomène identique est observé
chez les perdrix qui se cachent dans les herbes.
Les animaux de robe rayée
se camouflent dans les herbes, ce qui est le cas du chat de robe tigré
(tabby), le tigre,
le zèbre…
2. Souvent, les femelles des oiseaux ont des plumages ternes qui permettent
à l'animal de couver les oeufs sans se faire repérer (poules
faisanes…).
le lagopède alpin (Lagopus muta)
qui sont bruns les saisons chaudes, et blancs, les saisons froides pour
se confondre avec la neige).
Faisans mâle et femelle
(Photos : Rhys Jones Photography & jpockele)
Aposématisme
1. Les animaux dotés d'organes dangereux (dards, piquants…) peuvent,
à l'inverse du cas précédent, se couvrir de caractéristiques
voyantes dites " aposématiques " qui signifient : « Attention ! Danger ! »
b. Une des conséquences majeures est que le prédateur
doit sacrifier un individu de l'espèce aposématique : c'est
pourquoi, ces animaux vivent souvent en groupe, contrairement aux animaux
dits cryptiques.
Mimétisme
Le mimétisme défensif ou protecteur impliquent trois types de mimétisme chez les animaux :
le mimétisme batésien dans lequel le mime inoffensif se présente comme nuisible.
le mimétisme müllérien, où deux ou plusieurs espèces nuisibles se présentent mutuellement comme nuisibles.
le mimétisme mertensien, plus rare, où une imitation mortelle ressemble à un modèle moins nocif, mais instructif.
C'est le cas par exemple de toutes sortes de papillons, comme le
papillon vice-roi (Limenitis archippus ) qui imite le papillon
monarque (Danaus plexippus) papillon toxique aux couleurs vives.
Mimétisme batésien
(Photos : Mikebaird et Birdfreak.com)
Mimétisme müllerien
Certains groupes sont même formés
d'individus d'espèces différentes qui partagent les mêmes
caractéristiques de défense primaire et secondaire : on parle
de mimétisme müllerien qui peut être considéré comme une convergence évolutive.