Ganglions de la base (noyaux gris centraux)
Vue d'ensemble
- En construction
Les ganglions de la base ou noyaux gris centraux sont constitués d’un ensemble de structures sous-corticales, d'origine variée, situés à la base du du cerveau antérieur (d'où leur nom).
Composants des ganglions de la base
Les ganglions de la base sont composés de différentes structures, qui varient selon les auteurs.
Chaque structure est étudiée dans un chapitre spécial.
1. Le striatum (corps striés) est formé du :
- striatum dorsal (néostriatum) composé :
- du noyau caudé,
- du putamen,
- striatum ventral (paléostriatum) composé :
- du noyau accumbens (Nac),
- du tubercule olfactif (OT),
- du pallidum ventral, qui y est rajouté ou non selon les auteurs.
Remarque : le globus pallidus peut être regroupé avec le putamen pour former le noyau lenticulaire (" lentiform " en anglais).
2. Le pallidum fait partie du système striatopallidal (Implication du striatum et du pallidum ventral dans le traitement de l’information aversive : approche électrophysiologique et pharmacologique chez le primate non-humain 2016).
a. Le pallidum dorsal fait référence à une partie prédominante du globus pallidus.
- Le pallidum dorsal se distingue du pallidum ventral par une limite partiellement définie par la commissure antérieure.
- Le reste de la frontière est flou dans les coupes colorées (Nissl).
b. Le pallidum ventral se réfère à une structure composite principalement du procencéphale basal avec une extension possible dans le mésencéphale.
Les limites du pallidum ventral ne font pas consensus.
3. La substantia nigra (substance noire ou locus niger).
4. Le noyau subthalamique (STN ou corps de Luys).
Remarque : Braininfo y ajoute même l'amygdale, le claustrum et le claustrum ou noyau endopiriforme.
Fonctions générales des ganglions de la base
Les ganglions de la base sont associés à une variété de fonctions comme :
- le contrôle des mouvements moteurs volontaires et les mouvements oculaires,
- l'apprentissage procédural et l'apprentissage des habitudes,
- la cognition et l'émotion.
Circuits des ganglions de la base
Les ganglions de la base (noyaux gris centraux) sont les composants de circuits supérieurs, projections en boucle parallèles et rentrantes qui prennent naissance et retournent, via le thalamus, à des régions spécifiques du cortex cérébral (Initial clinical manifestations of Parkinson's disease: features and pathophysiological mechanisms 2009 et A fronto–striato–subthalamic–pallidal network for goal-directed and habitual inhibition 2015).
1. Le circuit " moteur " prend naissance dans les aires motrices corticales frontales et implique des parties motrices des ganglions de la base et du thalamus pour retourner au cortex frontal.
a. il participe, pour une exécution optimale par le système pyramidal, :
- à la planification des mouvements, i.e. choix du mouvement,
- à leur modulation, i.e. contrôle du tonus et de la longueur musculaire, de la vitesse et la force du mouvement, en formant la majeure partie du système extapyramidal.
b. On peut ajouter un circuit colliculaire, i.e. passant par le colliculus supérieur, circuit important et mal ou peu étudié, circuit essentiel qui permet les saccades oculaires pour orienter les réponses motrices.
2. Le circuit " associatif " provient du cortex préfrontal associatif et implique des zones apparentées des noyaux gris centraux et du thalamus distinctes de celles occupées par le circuit moteur.
il joue un rôle dans le contrôle des fonctions exécutives.
3. Le circuit " limbique " provient du cortex préfrontal limbique.
il participe au contrôle des émotions et de la motivation.
Ces ganglions de la base, présents avant l'expansion évolutive du cortex cérébral sont ainsi connectées à des structures anciennes du tronc cérébral (The Conservative Evolution of the Vertebrate Basal Ganglia 2010).
Ségrégation des circuits ?
Cette ségrégation des circuits n'est pas complète.
1. Il existe un gradient d'entrées corticales à travers les boucles sensorimotrices, associatives et limbiques.
Les neurones de projection corticale ont de multiples collatérales qui s'étendent à travers les boucles et à de nombreuses structures en aval (Reward-Related Cortical Inputs Define a Large Striatal Region in Primates That Interface with Associative Cortical Connections, Providing a Substrate for Incentive-Based Learning 2006 et The mouse cortico-striatal projectome 2016 et Circuit based cortico-striatal homologies between rat and primate 2017).
- La connectivité intra-corticale fournit une interconnection aux boucles, de sorte que la ségrégation des informations n'est pas stricte (The neocortical circuit: themes and variations 2015).
- Les interactions peuvent façonner des modèles de décharges indépendamment de leurs taux, comme par exemple, des modèles de décharge oscillatoires et en rafale, dans le GPi/SNr (Pathophysiology of Parkinsonism 2008).
2. Le dysfonctionnement d'éléments de ces circuits peut contribuer à des maladies comme :
- les troubles du mouvement classiques, tels que la maladie de Parkinson (MP),
- les affections neuropsychiatriques, telles que le syndrome de Tourette ou la dépendance.
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