Citation
« D'une certaine façon, la génétique
n'est qu'une mémoire. Celle de notre évolution, incrustée
dans notre chair. »
Jean-Christophe Grangé
Documentation web
Chez les vertébrés supérieurs, la voie rétino-corticale est la voie neuronale
de la perception visuelle consciente.
Toutefois, le tractus optique est impliqué dans des fonctions autres
que visuelles pures (motricité oculaire, orientation spatiale, mécanismes
optiques autonomes, photopériodicité).
Ces fonctions sont liées à des structures tronculaires, notamment mésencéphaliques (" toit optique " ou " lobes optiques "), centres du traitement visuel chez les vertébrés inférieurs. Elles suivent plusieurs voies :
Chez les vertébrés inférieurs (des poissons jusqu'aux
oiseaux), le tectum
(du latin, toit), toit optique, lobe optique ou même tectum mésencéphalique
est le centre optique le plus important.
Chez les mammifères, le tectum
est appelé colliculus supérieur ou encore appelé tubercule
quadrijumeau antérieur ou supérieur. Mais, on l'appelle prétectum,
chez tous les autres vertébrés.
Les saccades sont des mouvements oculaires rapides et précis provoquant un changement de la fixation du regard sur le stimulus ( infos).
La direction des mouvements oculaires est pilotée
par la formation réticulée pontique paramédiane
(FRPP) pour les mouvements horizontaux et le noyau interstitiel rostral pour les mouvements
verticaux.
Pour un ciblage encore plus précis, les neurones de deux structures cérébrales projettent sur les centres de contrôle :
Ces deux structures possèdent des neurones qui déchargent
pour provoquer une saccade oculaire d'une amplitude déterminée
et dans une direction donnée, quelque que soit la position de départ
des yeux (
infos).
Leurs relations fonctionnelles sont identiques à celles existant entre noyau rouge et cortex moteur.
Chez l'homme, seulement 10 % des axones rétiniens se projettent sur les colliculus supérieurs et constituent la voie rétino-tectale.
Cette voie occupe une place de moins en moins importante dans l'échelle animale .
Seulement 10 % des axones rétiniens se projettent sur les colliculus supérieurs, ce qui constitue quand même 150 000 neurones, c'est-à-dire autant que les neurones visuels du chat et plus que les neurones auditifs de l'homme.
La fonction principale des colliculus supérieurs est d'orienter le
regard sur les centres d'intérêt.
La fonction principale des colliculus supérieurs est d'orienter le
regard sur les centres d'intérêt.
Les quatre colliculus (du latin, monticule) forment des petites proéminences à la surface du mésencéphale : les colliculus supérieurs (antérieurs) qui nous intéressent ici, et les colliculus inférieurs (ou postérieurs) qui sont les centres auditifs mésencéphaliques.
Les colliculus supérieurs ou tubercules quadrijumeaux antérieurs sont des centres intégrateurs recevant des influx visuels, mais également non visuels, auditifs, olfactifs, réticulaires, cérébelleux, nigriques, prétectaux.
Les cartes multisensorielles partagent le même système
de coordonnées spatiales : chaque modalité interagit et influence
les autres cartes sensorielles.
Chaque colliculus reçoit les informations de la rétine
controlatérale et de manière rétinotopique (par rapport
à leurs positions rétiniennes).
Les colliculus supérieurs possèdent plusieurs couches, 7 chez le lapin.
Les cellules ganglionnaires (de nombreux types) possèdent un champ dendritique très large. Elles ne se projettent que sur le colliculus supérieur.
C'est à ce niveau que se terminent la plupart des voies optiques chez les animaux inférieurs.
Un stimulus visuel en un point de l'espace provoque une saccade oculaire
pour pouvoir positionner l'image de manière adéquate sur la
rétine (en particulier sur la fovéa chez l'homme) : c'est
ce qu'on nomme la " capture visuelle ". C'est
pour cela qua nous pouvons diriger nos mouvements vers un objet et l'attraper
précisément tout en déplaçant notre tête
et nos yeux pour balayer notre environnement !
La privation des colliculus supérieurs chez le chat entraîne une cécité apparente par défaut de comportement de poursuite et une fixité du regard, mais le réflexe de clignement à la menace et les nystagmus optocinétique et vestibulaire sont conservés.
VisionStructure
oculairePerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies
optiquesVoie rétino-corticaleVoie tectaleVoie prétectale
Voie hypothalamiqueVoie accessoire
Communication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat