Citation
« Rétines et pupilles, Les garçons
ont les yeux qui brillent Pour un jeu de dupes : Voir sous les jupes des
filles. »
Alain Souchon
Documentation web
L'iris est le diaphragme de l'oeil, centré sur une ouverture circulaire, la pupille. Il fait partie de la tunique vasculaire du bulbe de l'oeil.
La motricité de la pupille est réflexe (non soumis à
la volonté) et dépend de la voie
rétino-prétectale : ces réflexes sont appelés
réflexes pupillaires ou photomoteurs (
infos).
La mise en évidence des réflexes photomoteurs sont essentiels
pour nous, vétérinaires, lors de troubles neurologiques.
Les cellules ganglionnaires de la rétine suivent plusieurs voies ( infos) .
Parmi ces voies, la voie rétino-prétectale contient des fibres nerveuses des cellules ganglionnaires rétiniennes aboutissent aux noyaux prétectaux du mésencéphale homolatéral reliés entre eux par l'intermédiaire de la commissure postérieure.
Cette voie constitue la voie afférente du réflexe photomoteur.
Les noyaux prétectaux représentent le véritable centre de la photomotricité, donnant des efférents se rendant aux voies ortho et para-sympathiques.
Les fibres, en provenance des noyaux tegmentaux, contactent les voies ortho et parasympathiques du système nerveux autonome qui influent sur le diamètre pupillaire en agissant sur les fibres musculaires lisses de l'iris.
Les mouvements pupillaires sont réflexes et sont dépendants des deux systèmes antagonistes :
Chez les carnivores, le sphincter pupillaire est le plus puissant des deux
muscles !
Les voies parasympathiques innervent :
1. Les fibres nerveuses de la voie rétino-prétectale atteignent les les noyaux prétectaux où elles synapsent.
2. Les fibres efférentes entrent en contact avec le noyau d'Edinger-Westphal (ou noyau oculomoteur accessoire du III) localisé dans le tegmentum mésencéphalique à l'extrémité postérieure du noyau du nerf oculo-moteur commun (III).
Ce noyau est aussi connecté aux noyaux suprachiasmatiques de l'hypothalamus, à la substance réticulée, à la corne dorsale.
Une partie des fibres contacte les noyaux ipsilatéraux, mais d'autres traversent la commissure postérieure pour rejoindre ainsi les noyau controlatéraux.
Le réflexe photomoteur est donc bilatéral, aussi bien direct que consensuel
!
3. Les fibres préganglionnaires suivent le nerf oculo-moteur commun (III) pour atteindre le ganglion ciliaire, situé ventralement par rapport au nerf optique (II).
4. Les fibres postganglionnaires forment les nerfs ciliaires courts qui sont situés à côté du nerf optique (II). Ils atteignent le globe oculaire pour innerver le muscle sphincter de l'iris.
Les nerfs ciliaires courts différent chez le chien et le chat. contiennent également des fibres sympathiques chez le chien, mais pas chez le chat
VisionStructure
oculaireCornéeCristallinIris et pupilleTuniques oculaires
Muscles oculairesAnnexesPerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies optiquesCommunication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat