Citation
« La vie c'est ça, un bout de lumière
qui finit dans la nuit. »
Louis-Ferdinand Céline
Documentation web
Les photorécepteurs
sont les cellules qui transforment l'énergie lumineuse, c'est-à-dire
éléctromagnétique, en énergie électrique
: c'est la transduction visuelle (
infos).
Les photorécepteurs, bâtonnets et cônes, sont contenus dans la couche neuro-épithéliale rétinienne .
Par contre, d'autres cellules nerveuses de la rétine moduleront les influx électriques dans le nerf optique.
Avant
de décrire les relations entre les photorécepteurs, les cellules
bipolaires et ganglionnaires, nous devons parler de leurs champs récepteurs.
Les études menées par Stephen Kuffler (1953) sur les cellules ganglionnaires du chat et Horace Parlow (1953) sur celles de la grenouille ont permis d'élucider partiellement le fonctionnement complexe de la vision.
Les champs récepteurs de la lumière des cellules bipolaires
et des cellules ganglionnaires sont concentriques : l'aire centrale circulaire
est entourée par un anneau.
Toutefois, il existe une grande différence : si les cellules bipolaires
sont sensibles à des changements de polarisation (potentiel
gradué), les cellules ganglionnaires produisent des potentiels
d'action !
Ces deux catégories cellulaires sont sensibles aux contrastes de luminance entre le centre grossièrement circulaire et une périphérie en forme d'anneau.
Cette morphologie diffère suivant la position où les cellules se situent dans la rétine concernée.
Le centre et la périphérie des champs récepteurs sont antagonistes : si une partie est stimulée par un augmentation d'intensité de la lumière, l'autre est inhibée.
Les
champs des cellules ganglionnaires se chevauchent et un stimulus lumineux
stimule un grand nombre de cellules, qu'elles soient " on "
ou " off ".
Tout ce dispositif, qui se retrouve également à d'autres niveaux
des voies visuelles, sert à accroître
le contraste entre obscurité et lumière pour
mieux percevoir les formes et les contours et de gommer
l'intensité du niveau d'éclairement ambiant sur les messages
envoyées au cerveau !
Essayons de l'expliquer ! Considérons une population fictive de cellules " on " stimulées par un pinceau lumineux (d'après Purves).
Les neurones qui sont le plus stimulés sont ceux à la limite
des parties claires et des parties sombres, c'est-à-dire, les parties
soulignant les bords qui délimitent eux-mêmes les formes.
Nous savons, à l'heure actuelle, que la théorie trichromatique des couleurs, chère à James Clerk Maxwell (1831-1879) et Hermann Ludwig von Helmholtz (1821-1894) (Wiki), est fondée sur trois sortes de photorécepteurs différents, les cônes bleus, verts et rouges (en réalité jaunes-vert) qui sont sensibles à des longueurs d'ondes différentes ( infos).
Les couleurs sont :
Cette théorie permet d'expliquer la vision des couleurs chez certains individus qui ne possèdent pas une sorte de cônes ( infos).
Toutefois, cette théorie n'explique pas certaines visions des couleurs.
Faisons une expérience.
Les carrés blancs doivent apparaître :
C'est Ewald Hering (1834-1918) qui élabora, au niveau du XIXème siècle la théorie des processus opposés des couleurs ( infos). Il pensait qu'il n'y avait pas trois, mais quatre couleurs psychologiques de base (introspection des couleurs) ou couleurs chromatiques élémentaires :
Il écrit : « Le jaune peut jouer dans le rouge ou dans le vert, mais non dans le bleu ; le bleu, à son tour, dans le rouge ou dans le vert ; le rouge dans le jaune ou dans le bleu. On peut donc légitimement nommer ces quatre couleurs, comme Léonard de Vinci l’a déjà fait, les couleurs simples ou fondamentales. » Il n'existe pas effectivement de rouge plus ou moins vert, ou du bleu plus ou moins jaune.
En outre, il parle de " lumière antagoniste ".
Ceux qui ne voient pas le rouge ne voient pas non plus le vert.
De plus, il existe deux couleurs non-chromatiques élémentaires antagonistes :
Les couleurs chromatiques élémentaires « annulent mutuellement leurs effets antagonistes » pour donner le blanc.
L'antagoniste, noir et blanc, permet définir la luminance d'un objet.
La luminance est la sensation visuelle qu’on a de la lumière : elle exprime le niveau de luminosité (donnée sensorielle) sans tenir compte du débit de lumière qui est une donnée physique (en savoir plus sur la luminance).
Le système décrit est le système N.C.S. (Natural Color
System) : le mélange de ces six " couleurs " permet
d'obtenir toutes les gammes de couleurs possibles visibles par l'oeil humain
(
infos).
Les cellules P et certaines cellules nonM-nonP sont sensibles à des oppositions de couleurs. On en trouve deux types :
On peut voir sur un fraisier une fraise rouge sur ses feuilles vertes.
Il existe également des cellules simples à bande verte sur fond rouge…
VisionStructure
oculairePerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'imageRétine
PhotorécepteursCellules bipolaires et ganglionnairesCellules
horizontales et amacrines
Voies optiquesCommunication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat