Citation
« Il faut savoir se satisfaire de l'accessoire parfois.
»
André Langevin
Documentation web
Les organes accessoires, ou annexes, de l'oeil, le maintiennent dans ses rapports anatomiques et dans sa fonction. Ce sont :
Les fascias orbitaires sont :
La périorbite est une lame fibreuse qui se confond localement avec le périoste des surfaces orbitaires osseuses et qui ferme le cône orbitaire sur l'ensemble de l'appareil oculaire.
La base du cône est matérialisée par une membrane mobile tendue entre le bord orbitaire et le tarse palpébral, le septum orbitaire.
Les fascias musculaires sont l'un superficiel et l'autre profond.
Le fascia profond forme, autour du bulbe de l'oeil, la gaine du bulbe (" capsule de Tenon "), membrane fibreuse mince qui coiffe le bulbe de l'oeil depuis lle imbe en avant jusqu'au nerf optique (II) en arrière. Elle soutient le globe oculaire.
Le corps adipeux orbitaire est une graisse fluide qui absorbe les chocs et permet le jeu relatif des structures oculaires et accessoires.
La tunique conjonctive assure la transition entre la peau et la cornée.
Lorsque les paupières sont closes, la conjonctive délimite le sac conjonctival, sorte de séreuse de la partie antérieure du bulbe de l'oeil.
La tunique conjonctive palpébrale, adhérente, la tunique conjonctive bulbaire, lâche, sont continues dans les culs-de-sac supérieur et intérieur de la conjonctive, qui sont aussi très lâches. Le fornix supérieur abrite des glandles conjonctivales et reçoit la sécrétion lacrymale.
La caroncule lacrymale, dans l'angle médial de l'oeil, est nantie de quelquels poils fins, de leurs glandes annexes et d'une glande de Ia caroncule lacrymale.
Le pli semilunaire de la conjonctive, troisième paupière, membrane nictitante, ou enfin " corps clignotant ", possède un cartilage de support, dont la tige s'entoure de la glande superficielle (" glande nictitante "), et sa face bulbaire porte de nombreux nodules lymphatiques agrégés, sorte d'amygdale oculaire.
La mobilité de la troisième paupière est passive : elle est chassée par la poussée du corps adipeux périorbitaire lorsque le muscle rétracteur se contracte et attire Ie bulbe vers le fond de l'orbite.
C'est une formation importante par ses manifestations cliniques gênantes pour l'animal comme pour son propriétaire : éversion, luxation ou procidence, conjonctivite granuleuse.
Chez le chat, comme on le voit sur la photo ci-dessous, la procidence de la troisième paupière est également attribuée à un déséquilibre sympathique. En effet, elle est mobilisée par deux muscles lisses qui sont sous dépendance sympathique et qui peuvent être excités lors de troubles digestifs comme dans les gastroentérites.
VisionStructure
oculaireCornéeCristallinIris et pupilleTuniques oculaires
Muscles oculairesAnnexesPerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies optiquesCommunication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat