• Comportement du chien et
    du chat
  • Celui qui connait vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme
    • Konrad Lorenz
  • Biologie, neurosciences et
    sciences en général
  •  Le but des sciences n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie,
    mais de poser une limite à l'erreur infinie
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Embryologie générale : gastrulation
Organisation des Métazoaires (diploblastiques et triploblastiques)

Sommaire
bien

La gastrulation correspond à la seconde phase de développement embryonnaire après la segmentation.

  • Elle est caractérisée par des mouvements cellulaires et tissulaires, dits morphogénétiques, coordonnés dans le temps et l'espace.
  • Elle modifie la postion des blastomères et aboutit à la mise en place des feuillets primitifs des métazoaires.

Métazoaires

Exemples de métazoaires
Exemples de Métazoaires
(Photo : Stemonitis)

Les métazoaires (du grec meta, " après " et zoon, " animal ") sont des animaux multicellulaires. On les sépare des unicellulaires appelés protozoaires.

  • Les métazoaires forment un clade synonyme d'animal, monophylétique, c'est-à-dire qu'ils sont tous issus d'un ancêtre commun. Les plus anciens fossiles de Métazoaires datent du Précambrien (-680 millions d'années).
  • Ils sont hétérotrophes, du grec heteros, " autre " et trophê, " nourriture ", c'est-à-dire qu'ils doivent nécessairement se nourrir de matières organiques préexistantes (opposés à autotrophes, plantes ou algues par exemple).

    Les hétérotrophes se procurent leur matière organique en la prélevant sur d'autres organismes, vivants (cas des parasites et des commensaux) ou morts (prédateurs, nécrophages), ou encore sur les restes d'autres êtres vivants (saprophytes : feuilles mortes, anciens téguments éliminés, excréments...).

Ce clade réunit deux groupes :

  • les eumétazoaires (du grec, " vrais animaux multicellulaires ") qui comprend pratiquement tous les animaux qui sont formés de vrais tissus, dont les cellules sont solidement attachées entre elles (jonction cellulaires et lame basale des épithéliums).
  • les parazoaires (du grec, " à côté des animaux ") qui correspond aux spongiaires (polifera), qui ne forment pas de vrais tissus (peu de jonctions cellulaires et pas de lame basale).

Espèces diploblastiques

Chez les espèces primitives diploblastiques (à deux feuillets primitifs) spongiaires (éponges), cnidaires (méduses), cténaires et placozoaires, une gastrulation par invagination produit un embryon didermique.

Diploblastiques et triploblastiques
Diploblastiques et triploblastiques
(Figure : vetopsy.fr)

Les cellules superficielles forment l'ectoderme qui coiffe l'endoderme délimitant une cavité digestive, appelé archentéron, ouverte vers l'extérieur par un blastopore.

Chez certains cnidaires, on observe une gastrulation par ingression (origine de la gastrulation).

attention

Chez ces animaux, le développement s'arrête au stade gastrula.

Espèces triploblastiques

Chez les espèces triploblastiques (à trois feuillets primitifs), un troisième feuillet apparaît, le mésoderme.

  • Il se place entre l'ectoderme (qui produira les structures de revêtement et une partie du tissu nerveux) et l'endoderme (tissu digestif).
  • Il forme une cavité qui donnera naissance à un grand nombre de tissus internes (tissu musculaire, système génital, excréteur, circulatoire…), qui n'existe pas chez les diploblastiques.

La plupart de ces espèces possèdent une tête (on parle de céphalisation) qui regroupe :

On peut classer les triploblastiques de différentes façons :

Coelome, coelomates, acoelomates, pseudocoelomates