Citation
« C'est mon tour ; et la nuit emplit mon oeil troublé
- Qui, devinant, hélas, l'avenir des colombes, - Pleure sur des berceaux
et sourit à des tombes. »
Victor Hugo
Documentation web
Chez les vertébrés supérieurs, la voie rétino-corticale est la voie neuronale
de la perception visuelle consciente.
Toutefois, le tractus optique est impliqué dans des fonctions autres
que visuelles pures (motricité oculaire, orientation spatiale, mécanismes
optiques autonomes, photopériodicité).
Ces fonctions sont liées à des structures tronculaires, notamment mésencéphaliques (" toit optique ", ou " lobes optiques "), centres du traitement visuel chez les vertébrés inférieurs. Elles suivent plusieurs voies :
La voie rétino-hypothalamique suit les " racines optiques hypothalamiques " qui empruntent le faisceau paraoptique, et aboutit aux noyaux suprachiasmatiques (NSC) de l'hypothalamus.
Les NSC sont des centres de réception et d’intégration de nombreuses fonctions comportementales et biologiques.
On y trouve de nombreux neurotransmetteurs dont la concentration varie avec le cycle lumière-obscurité.
Les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus (NSC) sont considérés
comme l’horloge maîtresse de l'organisme (" the master
clock " de Stephan et Nuñez).
Ces noyaux, présents chez tous les vertébrés, sont localisés dans la partie dorsale du chiasma de part et d’autre du troisième ventricule et participent activement aux rythmes circadiens (photopériodiques) qui interviennent dans touts les aspects physiologiques cycliques (température, veille/sommeil, cortisol plasmatique, reproduction…).
Les noyaux suprachiasmatiques projettent sur les noyaux paraventriculaires de l'hypothalamus (NPV) pour rejoindre l'épiphyse (glande pinéale) qui sécrète la mélatonine.
La mélatonine est synthétisée rythmiquement : ce rythme persiste dans des conditions constantes d’obscurité. Il est généré directement par les NSC qui, eux, sont entraînés par l’alternance jour-nuit.
La voie rétino-hypothalamique véhicule les axones de cellules ganglionnaires contenant de la mélanopsine.
On pensait jusqu'à présent que cette voie ne dépendait ni des cônes, ni des bâtonnets, mais, on a découvert récemment un quatrième type de cône sensible à ce pigment ( infos).
En outre, l'action de ces cellules ganglionnaires ne serait pas modulée, comme les autres types de cellules, par les cellules bipolaires, horizontales et amacrines.
Le noyau suprachiasmatique, comporte deux subdivisions anatomiques :
Le noyau prégéniculé, chez l'homme, couvre le noyau géniculé latéral et est le pendant du noyau géniculé latéral ventral et du feuillet intergéniculé des vertébrés (appelé aussi feuillé intergeniculate). Il reçoit des fibres directement de la rétine sans qu'il projette sur le cortex (visuel ou non). On sait qu'il intervient dans les mouvements oculaires sans svoir comment ( infos)
Des neurones du noyau suprachiasmatique se projettent également sur les systèmes ortho et parasympathiques de nombreux organes ( infos).
Certains neurones seraient même connectés directement. La partie magnocellulaire des noyaux paraventriculaires contient des neurones « pré-autonomes » qui projettent au niveau de la moelle épinière dont les neurones innervent ensuite la chaîne ganglionnaire sympathique.
Cette dernière voie est le support neuranatomique de la régulation circadienne qu'exerce sur des fonctions végétatives et hormonales. Elle interviendrait également dans le réflexe pupillaire (mydriase)
VisionStructure
oculairePerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies
optiquesVoie rétino-corticaleVoie tectaleVoie prétectale
Voie hypothalamiqueVoie accessoire
Communication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat