Malpropreté chez le chat
Examen clinique
- Comportement du chat
- Histoire du chat
- Choix d'un chat
- Développement comportemental
- Éthogramme du chat
- Territoire
- Agression
- Comportement alimentaire
- Comportement éliminatoire
- Élimination urinaire au sens large
- Élimination fécale au sens large
- Malpropreté
- Vue d'ensemble de la malpropreté
- Causes de la malpropreté
- Traitement
- Rendre le territoire plus rassurant
- Traitement spécifiques
- Réapprendre au chat à éliminer dans son bac
- Empêcher le chat d'éliminer à l'endroit inadéquat
- Thérapeutique lors de troubles comportementaux associés
- Toilette, automarquage et allogrooming
- Comportement ludique : jeux
- Comportement reproducteur
- Sommeil
- Communication
- Sémiologie
- Psychopatholologie
- Troubles du comportement
- Comportement du chien
Chez le chat, l'examen clinique par un vétérinaire est indispensable pour pouvoir traiter efficacement la malpropreté.
Votre vétérinaire doit effectuer un examen clinique rigoureux pour pouvoir diagnostiquer les maladies somatiques qui sont les causes les plus fréquentes de la malpropreté.
Le chat, perturbé par sa maladie, élimine souvent en dehors de sa litière.
Si le trouble organique persiste, l'activation olfactive des différents lieux inappropriés d'élimination perturbera durablement le comportement éliminatoire du chat.
Troubles urinaires
MBAU (Maladie du Bas Appareil Urinaire)
Il faut tout d'abord éliminer les MBAU (Maladie du Bas Appareil Urinaire) comme les cystites dont les étiologies sont variées.
Les maladie du haut appareil urinaire sont plus rares ( diagnostic et traitement).
1. Les cystites provoquent :
- une dysurie, i.e. une difficulté à uriner, .
- une pollakiurie, i.e. un besoin anormalement fréquent et impérieux d'uriner,
Le chat n'a pas forcément le temps de se rendre à la litière.
- une strangurie, i.e. urine en petite quantité, goutte à goutte, et avec douleur,
Cette douleur provoquera une aversion du lieu d'élimination, ce qui lui fera éviter la litière.
- quelquefois, une hématurie, i.e. sang dans l'urine.
2. Chez le chat, les cystites sont souvent provoquées par des lithiases vésicales, i.e. calculs dans la vessie (L'urolithiase féline : actualités épidémiologiques 2023).
a. Les principaux calculs sont les calculs de struvite (phospho-ammoniaco-magnésiens) pour une très grande part, et d'oxalate de calcium.
Ces calculs sont liés à une alimentation déséquilibrée (Gestion nutritionnelle des urolithiases chez le chat 2023).
b. Chez le chat mâle, les lithiases peuvent provoquer une obstruction complète qui nécessite une levée de cette obstruction (Obstruction urétrale chez le chat : diagnostic, étiologie et lutte contre les récidives 2033) :
- soit avec une sonde quand c'est possible,
- soit souvent par une opération chirurgicale qui consiste à aboucher l'urètre à la peau avec ablation du pénis ( urétrostomie et réalisation avec photos).
3. La cystite interstitielle (ou idiopathique) est une cystite retrouvée dans 50 % des chats atteints de malpropreté.
a. Le diagnostic repose sur l'absence d'étiologie apparente, i.e. pas de cristaux, pas d'infections, pas de tumeurs, d'où le nom idiopathique, et a mis en évidence des lésions de la muqueuse vésicale par cystoscopie, avec des ulcères caractéristiques et un oedème important de la sous-muqueuse.
b. Les chats les plus à risque sont les animaux castrés, surtout les mâles, d'âge moyen, ne faisant pas beaucoup d'exercices et en surcharge pondérale.
- Un chat en appartement a cinq fois plus de risque de développer un trouble urinaire qu'un chat vivant en extérieur (aploutobiotopathies).
- La cohabitation difficile avec d'autres chats est également un facteur prédisposant (biotoschézipathies).
c. Les chats qui développent une cystite interstitielle présentent des dysfonctionnements nerveux et endocriniens, avec une réponse inadaptée de l'axe hypothalamo-hypophysaire aux stress.
- Buffington a montré une augmentation significative du taux plasmatique et intravésical de la noradrénaline.
- Les glandes surrénales des chats atteints sont plus petites que les chats en bonne santé, i.e. surtout la médullosurrénale.
L'hypothèse actuelle serait que certains chats seraient génétiquement prédisposés à moins bien réagir aux stress quotidiens que leurs congénères.
Autres pathologies
1. Toutes les maladies générales entraînant une polyurie-polydipsie ou PUPD, i.e. uriner beaucoup/boire beaucoup, peuvent entraîner une malpropreté, en particulier :
- le diabète,
- l'insuffisance rénale ou hépatique,
- les infections…
2. Enfin les incontinences urinaires, i.e. incapacités à contrôler volontairement l'émission d'urines, sont rares chez le chat et sont la conséquence
- de troubles neurologiques et ne représente alors qu'un symptôme parmi bien d'autres, en particulier lors du vieillissement,
- de troubles locomoteurs algiques, i.e. arthrose, paralysie…
Troubles fécaux
1. Les entérites, infection de l'appareil intestinal, en partioculier les colites, provoquent des diarrhées avec une envie impérieuse de déféquer.
2. La constipation provoque des douleurs lors de la défécation qui peut entraîner une aversion du lieu d'élimination.
3. les incontinences fécales sont rares chez le chat et liées aux mêmess causes que l'incontinence urinaire ( cf. plus haut).
Après avoir éliminé toutes les causes organiques possibles, on s'oriente vers un trouble comportemental de l'élimination.
Retour à la malpropreté
Comportement du chatHistoire du chatChoix d'un chatDéveloppement comportementalÉthogramme du chatTerritoireChamps territoriauxMarquagesAgressionComportement alimentaireComportement éliminatoireÉlimination urinaire au sens largeÉlimination fécale au sens largeMalpropretéCauses de la malpropretéTraitement de la malpropretéToilette et marquagesComportement ludique : jeuxComportement reproducteurSommeilCommunicationPsychopatholologieTroubles du comportementNosographie du chatComportement du chien