Citation
« Proverbe borgne : Il faut être deux pour
loucher. »
Roland Dubillard
Documentation web
Après avoir décrit les muscles oculaires ( infos), intéressons-nous aux mouvements oculaires lors de la vision .
Le mouvement des yeux est essentiel pour pouvoir regarder correctement un
objet fixe ou mobile.
Les cinq catégories de mouvements oculaires ont deux rôles principaux :
Chez l'homme, ces mouvements sont très précis pour maintenir l'image au niveau de la fovéa qui est nettement plus étroite que la macula de nos carnivores domestiques ( infos).
Tous ses mouvements nécessitent que les deux yeux bougent dans la
même direction : les mouvement sont dits conjugués. Les mouvements
de vergence sont les seuls dits disconjugués ou disjonctifs.
Toutefois, certains animaux, comme le caméléon, peuvent effectuer des mouvements oculaires totalement indépendants, ce qui n'empêche pas de faire coordonner leurs deux yeux efficacement pour haper un insecte avec sa langue.
Un mouvement de poursuite lente est défini les mouvements oculaires qui permettent de suivre un stimulus qui se déplace régulièrement.
Ces mouvements sont donc volontaires.
Ils dépendent également de la formation réticulée pontique paramédiane (FRPP), le noyau interstitiel rostral (centre vertical du regard) et leur action conjointe.
Il est différent du nystagmus qui stabilise l'image lors des mouvements de la tête ( infos).
Par contre, le trajet des fibres n'est pas connu.
Le cervelet, les aires striées et extrastriées (aire MT ou V5 du singe, lobes pariétaux et occipitaux de l'homme) seraient engagées dans cette poursuite lente.
Une déficience de ces mouvements (trop en retard ou trop en avance) serait due à la schizophrénie.
Lorsque nous regardons des objets éloignés, les axes de nos deux yeux sont parallèles.
Lorsque nous regardons des objets proches, les axex de nos deux yeux convergent jusqu'à loucher.
Ce sont les seuls mouvements - dits disconjugués ou disjonctifs -
où les deux yeux bougent dans des directions opposées. Tous
les autres mouvements sont dits conjugués.
Ce sont les muscles droits médiaux qui sont responsables de cette convergence.
C'est le troisième dispositif pour que l'image soit nette au niveau
de la rétine.
Les deux autres sont l'accommodation du cristallin ( infos) et la constriction pupillaire ( infos).
Des mouvements de divergence peuvent également être présents.
Lorsque nous travaillons longtemps à l'ordinateur ou lors de lecture prolongée, les yeux se fatiguent car cette convergence oculaire est continuelle. De temps à autre, il faut regarder loin pour décontracter nos muscles droits médiaux.
Les structures sont mal connues et englobent plusieurs aires extrastriées du cortex occipital.
Les informations visuelles sont transmises au corps genouillé latéral puis, aux cortex qui intègre les signaux des deux yeux.
De là, des neurones projettent sur des " centres de vergence " dans le tronc cérébral, proche du noyau moteur du nerf oculomoteur commun (III).
VisionStructure
oculaireCornéeCristallinIris et pupilleTuniques oculaires
Muscles oculairesAnnexesPerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies optiquesCommunication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat