Citation
« Selon les Français, il existe trois
sexes : les hommes, les femmes et les membres du clergé. »
Sydney Smith
Documentation web
Après avoir mis en évidence l'influence des facteurs génétiques sur l'ontogenèse des comportements, penchons-nous très rapidement, sur les mécanismes.
On recherche si les variations du phénotype comportemental peuvent être mises en relation avec des variations génotypiques.
Les mutations sont des modifications, naturelles ou provoquées (irradiation, administration de substances chimiques mutagènes - ces méthodes sont utilisées surtout chez les invertébrés) de la séquence d'ADN.
Lorsqu'une telle relation peut être établie, on essaie de déterminer comment la modification génétique permet de rendre compte des différences comportementales, en étudiant les anomalies anatomiques, physiologiques ou du système nerveux conjointes.
Si le principe est simple, et qu'il est indiscutable que tous les comportements
ont une base génétique, on connaît néanmoins
peu de chose sur les mécanismes par lesquels les gènes influencent
les comportements.
Ceci s'explique par la grande complexité et la multiplicité des mécanismes en jeu.
1. La plupart des comportements - comme d'ailleurs quasiment tous les autres traits phénotypiques - sont génétiquement complexes.
Les comportements sont influencés par un grand nombre de gènes (plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines) : on parle de déterminisme polygénique.
2. Les gènes ne codent pas pour des comportements, mais pour des protéines (synthèse des protéines).
Le codage de ces protéines peut s'effectuer, de façon plus ou moins directe. Le délai peut être très long (décalage temporel).Elles modulent le comportement des individus au travers de leurs effets sur la morphologie (gènes du développement), la physiologie et/ou le système nerveux.
3. Un gène peut coder pour plusieurs protéines et être impliqué dans plusieurs fonctions simultanément ou à des moments différents du développement.
Le phénomène de pleïotropie est l'implication d'un même gène dans plusieurs fonctions ou, plus généralement, dans plusieurs caractéristiques d'un organisme (exemples de pleïotropie), tout comme une protéine peut être codée par plusieurs gènes différents.
4. Il existe de multiples niveaux de contrôle et de régulation : phénomènes de compensation, rétrocontrôles, environnement, expérience....
Cette complexité explique pourquoi l'on dispose de très peu
d'exemples pour lesquels on connait l'ensemble de la chaîne allant
des gènes au comportement.
Tout au plus est-on parvenu, pour le moment, à identifier quelques gènes à effets forts, appelés gènes majeurs, qui influencent de façon détectable un trait comportemental donné.
A côté de ces gènes majeurs, on trouve de très nombreux autres gènes dits " mineurs " qui ne seront sans doute jamais identifié en raison de leur faible action individuelle. Mais l'importance cumulée de ces gènes est certainement loin d'être négligeable.
Sur des animaux invertébrés, de nombreuses études ont été effectuées et certains gènes majeurs ont pu être mise en évidence, en particulier sur la drosophile.
L'exemple de la différenciation comportementale liée au sexe
chez les mammifères est l'un des rares exemples pour lequel l'action
d'un gène sur le comportement a été relativement bien
caractérisée.
Développement
comportementalFacteurs
génétiquesFacteurs
épigénétiques
Périodes
de développement comportemental du chien et du chat
Période prénatalePériode néonatalePériode de transition
Période de socialisation Période juvénile
Développement
comportemental du chienDéveloppement
comportemental du chat
Troubles
du développement comportementalPrévention
des troubles