Citation
« Un feu qui brûle en éteint un autre
; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. »
William Shakespeare
Les mécanismes du contrôle de la douleur mettent en jeu :
Tous les neurotransmetteurs (noradrénaline, sérotonine, dopamine, histamine et acétylcholine) exercent des actions neuromodulatrices (facilitatrices ou inhibitrices) sur les neurones nociceptifs.
Ils agissent sur des neurones encéphalinergiques, c'est-à-dire répondant aux enképhalines, ont plusieurs cibles :
Tout le monde connaît le rôle de l'opium (
infos) et, surtout de son dérivé, la morphine (
infos), dans le traitement des douleurs.
L'organisme sécrète des opiacés endogènes qu'on appelle les endorphines ( infos) qui possèdent leurs propres récepteurs, les récepteurs opioïdes, situés, en particulier, dans les interneurones de la moelle.
Les endorphines sont à forte concentration à tous les niveaux anatomiques, aussi bien périphériques, médullaires que supara-médullaires. Elles inhibent la sécrétion de la substance P.
La naloxone est un bloqueur spécifique des récepteurs opiacés qui permet de récupérer les personnes en over-dose morphinique. On s'est aperçu que la naloxone bloquait également l'effet placébo.
Leur effet est une dépression de la transmission nociceptive dès
le niveau médullaire, mais également au niveau de la substance
périaqueducale (
infos).
On connaît trois familles d'endomorphines : les endorphines, les enképhalines
(
infos) et les dynorphines (
infos) et 5 types de récepteurs opiacés : mu, delta, éta,
sigma et kappa (
infos).
Des expériences ont montré que la stimulation nociceptive d'une région du corps ne faisant pas partie du même dermatome pouvait réduire la sensation nociceptive de la zone excitée.
C'est le proverbe en forme de boutade : « Assis-toi sur un clou ! Tu n'auras plus mal à la tête ! » C'est ce qui se passe lors de l'emploi du tord-nez chez le cheval. Ce phénomène s'appelle " contre-irritation " ou de " contre-stimulation ". L'acupuncture pourrait également dépendre en partie de ce phénomène.
Ce phénomène est nommé : contrôle inhibiteur
diffus induit par stimulation nociceptive (CIDN).
Ce phénomène implique les parties les plus caudales du tronc cérébral avec une boucle spino-bulbo-spinale dont la partie ascendante est constituée par le faisceau spino-réticulaire.
Comme dans tout organe sensoriel et dans toute bonne communication, le signal
est efficace dès qu'il sort du bruit de fond.
Les neurones de convergence sont activés par toutes sortes de stimuli non-noceptifs provenant du milieu intérieur et de l'environnement, provoquant ainsi ce bruit de fond.
SomesthésieDouleur
et nociceptionNocicepteursTransduction
nociceptive
Fibres
nociceptivesVoies
nociceptivesContrôle
douleur
Douleur et comportementGrille d'évaluation de la douleur
ToucherThermoceptionProprioception