Citation
« Mieux vaut savoir tout chercher que chercher
à tout savoir. »
Patrick Mendelson
Documentation web
La mémoire à long terme ( infos), aussi bien déclarative ( infos) que non-déclarative ( infos), ont été étudiées du point de vue de la psychologie cognitive.
Après avoir étudié les bases anatomiques de la mémoire non-déclarative ( infos), intéressons-nous aux bases anatomiques de la mémoire déclarative.
La mémoire déclarative fait appel au système limbique
(
infos).
Dans
cette page, j'ai regroupé des sites pour savoir tout (ou presque)
sur les neurosciences, l'imagerie médicale, la neuroanatomie, la
neurophysiologie, la neurobiologie cellulaire et moléculaire.
Les aires cérébrales impliquées dans le phénomène
mémoriel sont très spécialisées et sont dépendantes
des systèmes sensoriels qui acquièrent les informations.
La mémoire déclarative est contenue dans les systèmes sensoriels et moteurs traitant l'information au départ (visuelle, auditive…), comme la mémoire non-déclarative, mais dépend, en plus, du lobe temporal interne.
La mémoire déclarative permet de se représenter le monde et de relier les " événements entre eux ". Cette mémoire est bien plus flexible que la mémoire procédurale.
Il semble que la mémoire sémantique soit plus reliée
à l'hémisphère gauche (stockage des informations verbales,
sémantiques et culturelles) qu'à l'hémisphère
droit (mémoire autobiographique, non-verbale, riche émotionnellement).
Wilder Penfield (1891-1976), neurochirurgien, fut l'un des premiers à suspecter un rôle du lobe temporal dans la mémoire déclarative.
Avant d'exciser les régions cérébrales malades lors d'épilepsies rebelles, Penfield stimulait les différentes régions cérébrales : il voulait dresser une cartographie du cerveau pour éviter de causer des dommages irréparables. Il étudia particulièrement les zones impliquées dans le langage, situées temporalement par rapport au cerveau. Or, certains patients décrivaient des souvenirs d'une grande précision quand il stimulait une partie du cortex temporal.
Klüver et bucy ont lobotomisés des singes et décrit le syndrome de " cécité psychique " qui porte leurs noms ( infos).
Pour l'anecdote, temporal vient du fait que les cheveux situés sur les " tempes " (au dessus de l'os temporal) sont les premiers à blanchir avec l'âge.
Puis, survient l'opération du patient H.M. ( infos) à qui William Scoville (1906-1984) a excisé une bonne partie des lobes temporaux internes et qui a été étudié par Brenda Milner pendant 40 ans.
Toute nouvelle mémoire déclarative est pratiquement inexistante chez H.M. Les études sur H.M. ont amené à plusieurs conclusions ( infos).
1. Il faut plusieurs années pour que le souvenir s'installe de façon durable.
2. Le lobe temporal interne, par ses connexions avec les autres zones corticales, est essentiel pour que le souvenir soit organisé et stable dans le temps.
3. Le souvenir est stocké dans de nombreuses aires corticales et, tout au début, le lobe temporal interne garde certains aspects de ce souvenir.
4. Quand le souvenir est stable, les aires corticales n'ont plus besoin de cette partie du cerveau. Le synapses se réorganisent et se stabilisent avec le temps.
Le lobe temporal interne fait partie d'un vaste système
qui joue un rôle important dans les émotions et la mémoire(
infos).
MémoireMémoire
sensorielleMémoire
à court termeMémoire de travail
Mémoire Ã
long termeMémoire à long terme non-déclarative
Mémoire à long terme déclarativeBases neurobiologiques de la mémoire