Citation
« L'oubli est un gigantesque océan sur lequel navigue un seul navire, qui est la mémoire. »
Amélie Nothomb
Documentation web
Le système cognitif peut être considéré de manière globale comme un système de traitement des information. Elle passerait par trois stades successifs :
L'information contenue dans cette mémoire à court terme peut être :
L'effet de récence et de primauté est le résultat d'une expérience essentielle dans la compréhension des processus mémoriels.
L'expérimentateur lit une liste de mots supérieure à l'empan (entre 10 à 30 mots) à des sujets qui doivent les restituer immédiatement après la lecture, sans se soucier de l'ordre de ces mots dans la liste.
Les rappels sont plus importants pour les mots situés en début et en fin de liste, les mots du milieu sont le plus souvent oubliés.
Les derniers mots seraient encore dans la mémoire
à court terme et donc, plus facilement récupérables.
Une autorépétition active (reheasal en anglais) maintiendrait les informations dans la mémoire à court terme et permettrait leur passage dans la mémoire à long terme que l'on sait plus stable et plus résistante à l'oubli.
Une recherche plus approfondie de ces effets par Baddeley et Hitch (1974) aboutit à la remise en cause de la mémoire à court terme telle qu'on la concevait.
Ils ont prouvé, en utilisant la technique de la double tâche (rappel d'une liste de 16 mots tout en gardant en mémoire une série de 3 ou de 6 chiffres), que la charge mnémonique (occupant une partie de la mémoire à court terme) affecte l'effet de primauté (c'est-à-dire l'autorépétition), mais non l'effet de récence ( infos).
D'autres expériences ont montré des résultats similaires ( infos).
On doit donc supposer que la mémoire à court terme est plus
complexe que prévu ! Ces données nous conduisent vers la notion
de mémoire de travail avec ses différents modules (
infos).
Certains auteurs pensent que la trace de l'information diminue progressivement dans la mémoire à court terme : cette théorie s'appelle la théorie de l'estompage. Cependant de nombreuses expériences sont venues contester cette théorie.
La tâche de Brown-Peterson ( infos) permet d'étudier cette théorie ( infos).
Les interférences sont des activités ou exercices (laboratoire) qui surviennent entre l'apprentissage et la restitution des informations. Elles ont un effet négatif sur l'apprentissage.
La théorie de l'interférence est prouvée par l'expérience du chiffre-sonde ( infos).
A l'heure actuelle, c'est la théorie de l'interférence qui tient la corde. Comme la mémoire à court terme est limitée, les nouvelles informations remplacent les anciennes.
C'est le ga, bu zo, meu de nos chadoks. Une information remplace l'autre. Toutefois, tout n'est pas aussi simple car il faudrait que toutes les informations aient la même importance, ce qui est loin d'être le cas.
L'oubli est expliqué par les interférences et la mémorisation
par la répétition : ces deux mécanismes sont à
la base des modèles de la mémorisation.
La récupération en MCT ne se fait pas par balayage comme le pensait Sternberg ( infos). Elle serait plutôt liée à l'activation des représentations dans la mémoire à long terme.
MémoireMémoire
sensorielleMémoire
à court termeMémoire de travail
Mémoire Ã
long termeMémoire à long terme non-déclarative
Mémoire à long terme déclarativeBases neurobiologiques de la mémoire