Citation
« Le chat a des moustaches dures comme du fil
de fer, c'est pourquoi on l'appelle un filin. »
Jean-Charles
Les récepteurs cutanés du toucher sont des récepteurs simples ( infos), contrairement aux récepteurs sensoriels complexes ( infos) comme l'oeil, l'organe de l'audition…
Ces récepteurs sont des mécanorécepteurs de trois sortes ( infos) :
Les vibrisses sont des poils tactiles,
épais et raides, effilés à leur extrémité
et en général recourbés, situés en des points
précis du corps des animaux.
Le nombre des vibrisses est en général assez constant chez un animal. Elles sont présentes même chez des espèces sans poils comme chez les cétacés.
Tous les poils contiennent des récepteurs sensoriels ( infos), mais les vibrisses sont hautement spécialisées.
Les vibrisses sont présentes chez tous les mammifères, mais leur abondance semble liée à l'habitat de l'espèce considérée.
Ils sont, par exemple, très
développés chez les carnivores qui vivent dans un habitat
relativement dense avec de nombreux obstacles ou chez les insectivores.
On en retrouve moins chez les ongulés.
Les vibrisses, bien que 4 à 5 fois plus longues, possèdent une structure anatomique générale identique aux autres poils ( infos).
Entre ces sinus et le follicule pileux se trouve, de chaque
côté des sinus, un anneau contractile richement innervé
par de nombreuses fibres provenant de la région basale de la vibrisse.
La vibrisse est particulièrement sensible :
Prenons l'exemple des moustaches du chat.
Les moustaches lui permettent :
Chez les chatons, les vibrisses sont frisées et souples. Il semble que la mère les coupe pour ne pas être blessée à la tétée ( infos).
Elles poussent pendant la vie de l'animal pour devenir dures et épaisses.
Les vibrisses servent également à la communication ( infos). Elles sont dirigées :
Chez certains animaux, comme la taupe ou les animaux vivants
dans des galeries, les poils sont hautement spécialisés dans
les perceptions tactiles. La queue de la taupe est dressée pour toucher
la partie supérieure de la galerie comme un tramway.
Les vibrisses apparaissent bien avant les poils " classiques " au cours du développement embryonnaire.
Les stimulations des vibrisses chez les rongeurs ont un rôle inducteur
dans le développement cérébral (
infos).
A chaque niveau du système nerveux somatosensoriel, une somatotopie est présente : les vibrisses ont permis une cartographie précise chez le rat.
Les barillets corticaux, régions de l’aire somesthésique ( infos) du néocortex du lobe pariétal reçoivent les influx tactiles en provenance des vibrisses.
L'étude du développement de ces barillets a démontré,
comme les expériences de Hubel et Wiesel (
infos), l'existence de plasticité cérébrale et
de période sensible (
infos) pour ce développement.
Thomas A. Woolsey ( infos) a démontré des phénomènes identiques pour les barillets corticaux, régions de l’aire somesthésique du néocortex du lobe pariétal qui reçoit les influx tactiles en provenance des vibrisses ( infos).
Les barillets corticaux (barillets à vibrisses ou whisker barrels), qui ressemblent à des barriques, sont disposés comme les vibrisses ( infos).
SomesthésieToucherRécepteurs
cutanésVoies
tactiles
Cortex
somatosensorielCommunication
tactile
Communication
tactile chez le chienCommunication
tactile chez le chat
Douleur
et nociceptionThermoceptionProprioception