Citation
« Mieux vaut nourrir son chat que de nourrir le
rat. »
Proverbe français
L'odeur des aliments est le principal facteur qui
influence les préférences alimentaires et qui initie l'ingestion
(
infos).
L'olfaction joue, en autre ( infos), un rôle essentiel dans le comportement alimentaire :
Les hommes seraient capables de détecter entre 5000 et 10 000 odeurs différentes. Le mélange de l'olfaction avec la gustation fait que nous pouvons différencier les goûts des aliments.
Les chats anosmiques (qui ont perdu le sens de l'olfaction, dont les causes les plus fréquentes sont les coryzas viraux) mangent très peu car les aliments leur paraissent insipides. Il en va de même pour nous lors de rhume ( infos).
Le goût permet d'identifier les aliments et doit être en concordance avec l'odorat pour que l'ingestion persiste (infos).
Le chat est un carnivore strict !
Par contre, on trouve de nombreux récepteurs aux acides aminés et aux nucléotides ( infos).
Ces molécules forment les chaînes de protéines qui sont présentes en particulier dans la viande
Le chat possède une grande intolérance à l'amer, ce qui rend difficile l'administration de certains médicaments qui le font saliver abondamment ( infos).
En plus du goût et de l'odeur, la texture constitue un choix important dans les critères de sélection d'un aliment (cf. plus bas).
Le chat adulte, contrairement au chien, est incapable de mâcher efficacement à cause :
Il déchire les aliments en petits morceaux qui sont avalés
(
infos).
Le chat, carnivore strict, préfère les aliments d'origine animale, protéiques ou graisses, que les végétaux.
Selon certaines études, il préférerait :
1. la viande
2. le sang
3. le foie
Le poisson est plus ou moins apprécié selon les individus.
Chez le chat, la texture de l'aliment a une très
grande importance !
Le chat peut aussi bien consommer une alimentation très sèche ou une alimentation très humide.
Par contre, il ne mangera pas un aliment pulvérulent.
L'augmentation du taux de matières grasses, qui,
nutritionnellement parlant, a peu d'influence sur le chat, modifie la texture
de l'aliment qui peut être rejeté.
Il préfère l'alimentation humide avec des morceaux plutôt que les mousses.
Les facteurs d'appétence principaux sont :
Les aliments ingérés dans le jeune âge exercent une
grande influence sur les préférences alimentaires.
La tradition alimentaire fait que les propriétaires sont persuadés
qu'il faut absolument varier l'alimentation du chat.
Rien n'est moins faux ! Sa réputation de gourmet est lié au fait qu'il mange en petite quantité et souvent ( infos). Toutefois, le chat est plus délicat que le chien et peut ne pas manger plusieurs jours lors de la distribution d'un aliment inappétent.
Nous pouvons contourner la difficulté de la néophobie alimentaire ( infos) car, à l'heure actuelle, les vétérinaires ont tout un choix d'aliments ayant le même goût que l'aliment physiologique pour de nombreuses maladies (hyperdigestible pour les diarrhées, hypoallergénique pour les maladies de peau, pauvre en protéines pour les insuffisances rénales…)
L'aversion gustative apprise est plus fréquente chez le chat que chez le chien ( infos).
C'est un processus par lequel un animal apprend à éviter un aliment qu'il a associé à un trouble interne, généralement gastro-intestinal (vomitif comme le chlorure de lithium ou aliment riche en sucres).
C'est souvent ce qui se passe quand on distribue, lors d'une hospitalisation, des aliments appétents que l'on donne ensuite au propriétaire pour la convalescence de son animal. Le chat apprend à associer nourriture et douleur par exemple et refusera cette alimentation.
Tous les propriétaires savent qu'il est difficile de donner des médicaments dans un repas : le chat s'y laissera prendre une fois, mais pas deux.
Comportement alimentaireComportement alimentaire du chatPrédation
Alimentation
(Ã la maison)Allaitement chatonSevrage chaton
Alim. de la chatte (gestation, lactation)Alim. chats stérilisésAlim. chat (en fonction âge
Alimentation à objectifs spéciauxSémiologie
alimentaire