Citation
« Je préfère les chiens aux chats
et tous les félins me le rappellent au premier regard - un regard
perçant et rancunier. »
James Thurber
Documentation web
L'oeil est un instrument mobile de lignée optique ( infos). Il produit une image du monde extérieur.
L'oeil est une figuration de l'univers : c'est un globe qui fait des révolutions
dans une orbite, accompagné de satellites (Y. Lignereux).
La sensibilité oculaire s'accroît toujours au détriment de l'acuité visuelle. L'acuité visuelle du chat est cinq fois inférieure à celle de l'homme ( infos).
Le chat ne voit un détail qu'à 6 mètres alors qu'il est perçu à 20 mètres par un homme.
L'acuité visuelle (pouvoir séparateur ou de résolution) est la plus petite distance entre deux points que l'oeil peut distinguer l'un de l'autre. Elle dépend de la capacité de distinguer l'activation d'un récepteur rétinien (cône) de celle de son voisin.
L'acuité visuelle est maximale pour les images qui se forment au niveau de l'aire centrale, zone spécifique de la rétine (au-dessus et latéralement par rapport à la papille) où la densité de cônes est la plus élevée.
Le chat ne possède pas de macula
comme les primates.
La sensation de relief, ou vision stéréoscopique, ne peut se produire que pour la portion du champ visuel qui est vue simultanément par les deux yeux (champ binoculaire).
Le chat possède une vision binoculaire étonnante, bien plus
que la plupart des prédateurs.
Les yeux très frontaux chez le chat favorisent cette vision binoculaire .
Cette vision nécessite une excellente coordination des deux yeux par des mouvements oculaires précis ( infos), ce qui est le cas pour le chat.
On a observé chez le Siamois et chez le Persan blanc qu'un certain nombre de sujets sont dépourvus de la sensation de relief.
De plus, chez certains des chats atteints, cette anomalie est liée à un nystagmus congénital et à un strabisme congénital convergent et bilatéral.
La sensibilité chromatique est la capacité à distinguer les couleurs : elle dépend des récepteurs en cônes ( infos).
Les études physiologiques sur la sensibilité chromatique laissent supposer que le chat est susceptible de distinguer plusieurs couleurs.
L'étude de la sensibilité chromatique par les techniques d'apprentissage se heurte au fait que les couleurs ne présentent pour cette espèce qu'une signification biologique très limitée, tant son intérêt pour le mouvement est grand.
Les chats sont dichromates, contrairement aux humains qui sont trichromates.
Ils possèdent deux types de cônes : S avec un maximum
de sensibilité spectrale vers 447 nm, M vers 554 nm.
Leurs performances sont nettement supérieures dans les bleus et les jaunes, tandis que leur rétine semble peu sensible à la lumière rouge qui leur paraît foncée et le vert se confond avec le blanc : une pelouse de printemps sera blanchâtre et un rosier en fleur aura l'aspect d'un buisson blanc parsemé de tâches noirâtres.
La nuit, les chats voient, comme nous, en noir et blanc : les cônes
deviennent insensibles en lumière faible.
Comme tous les prédateurs, le chat est très sensible à
de faibles mouvements à grande distance (présence de nombreux
bâtonnets).
Il détecte facilement les objets immobiles grâce à des petites saccades oculaires aussi bien horizontales que verticales (qui sont plus rapides).
Toutes ces particularités en font un chasseur nocturne remarquable : en effet, nul besoin d’accommoder, d’avoir une image précise des objets et de voir toutes les couleurs quand tout est flou la nuit. Rappelez-vous du dicton, « la nuit, tous les chats sont gris ».
VisionStructure
oculairePerception visuelleVision
du chienVision
du chat
Neurophysiologie de la visionPropriétés de la lumière
Formation de l'image dans l'oeilTraitement rétinien de l'image
Voies optiquesCommunication
visuelle
Communication
visuelle du chienCommunication
visuelle du chat